La Dengue, prévention et symptômes

La dengue du moustique

Les symptômes de la dengue sont le plus souvent de type grippal (fièvre, maux de tête, courbatures)...

La dengue est transmise par la piqûre d’un moustique infecté par l’un des quatre sérotypes du virus de la dengue.

Les symptômes sont le plus souvent de type grippal (fièvre, maux de tête, courbatures) se manifestent dans les 3 à 14 jours (4 à 7 jours en moyenne) qui suivent la piqûre par le moustique.

La dengue touche indifféremment les nourrissons, les jeunes enfants et les adultes. La maladie peut être grave et l’hospitalisation est parfois nécessaire dans les cas de formes hémorragiques ou respiratoires (Lire : Les principales causes de fièvre en retour de voyage).

  • Il n’existe à ce jour aucun vaccin ou un médicament spécifique pour traiter la dengue.

Les personnes qui ont de la fièvre de la dengue doivent se reposer, boire beaucoup de liquides et de réduire la fièvre à l’aide du paracétamol et consulter un médecin (Source : OMS, la dengue).

Le seul moyen de s’en protéger est aujourd’hui la prévention environnementale (élimination des eaux stagnantes) et la pulvérisation de pesticides (mais qui présentent des risques pour la santé humaine et induisent des phénomènes de résistance). Il y a aussi la possibilité de « lâcher » dans la nature des moustiques génétiquement modifiés pour combattre les moustiques infectés.

 

La dengue est actuellement présente dans plus de 100 pays, on estime que plus de 500 000 personnes sont atteintes chaque année. Alerte chez les enfants qui sont fortement sensibles et chez qui la dengue peut être plus mortelle.

La seule prévention repose sur les répulsifs de moustiques  au lever et coucher du soleil.

Rappel des deux formes cliniques les plus rencontrées :

  • La dengue classique débutant par pseudo grippe  avec malaise, température de 40°c avec des douleurs diffuses et au bout de 3 à 5 jours apparition d’un rash cutané.
  • La dengue hémorragique plus fréquente chez l’enfant avec altération de l’état général et apparition d’un syndrome hémorragique loco régional et digestif.

Les deux formes nécessitent un diagnostic précoce pour une prise en charge hospitalière.

Le futur vaccin de Sanofi Pasteur

Résultats positifs de la première étude mondiale d’efficacité à large échelle d’un vaccin contre la dengue.

  • Les premières données disponibles montrent une réduction significative de 56% des cas de dengue dans une étude comprenant plus de 10 000 volontaires en Asie.
  • Les données initiales confirment le bon profil de tolérance observé au cours des études précédentes.

(Lire le communiqué de Sanofi Pasteur)

Protection contre la piqûre de moustique

Les moustiques présentent un pic d’agressivité à la tombée du jour. Des mesures simples permettent de se protéger des piqûres : vêtements longs, répulsifs cutanés, diffuseurs électriques, etc.
(Lire et écouter : Inserm, La dengue, maladie transmise par les moustiques).

Importance des répulsifs anti-moustiques

L’ARS rappelle les mesures à prendre pour éviter les piqûres de moustiques : porter des vêtements couvrants imprégnés d’insecticide (Moustifluid tissus…), appliquer des répulsifs, dormir sous des moustiquaires, utiliser des diffuseurs électriques à l’intérieur et des serpentins insecticides en extérieur, brancher la climatisation ou la ventilation.

Répulsifs.

L’AFSSAPS recommande :

  • Citopiodol adulte.
  • IR3535 (recommandé pour les femmes enceintes).
  • DEET chez l’enfant selon les cas et les concentrations.
  • KBR adulte.
Moustiquaires.
Diffuseurs et sprays.
Pas d’ultrasons car utilité non scientifiquement validée.
Attention aux zones avec eaux stagnantes.

 

L’OMS recommande l’usage des répulsifs, mais lesquels ?

Nous retiendrons simplement ce que recommande l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) : des répulsifs cutanés, principalement ceux qui renferment du DEET de l’IR3535 ou de l’Icaridine.

Concernant le DEET cependant, une étude publiée en février 2013 démontre que les moustiques Aedes aegypti s’habituent au bout de quelques heures à l’odeur du DEET, lequel perdrait donc son effet répulsif (Pour en savoir plus : Allodocteurs.fr, les répulsifs).

Par ailleurs le DEET est attaqué par de récentes études qui montreraient une possible toxicité chez l’homme, en particulier pour les femmes enceintes et les enfants. On a recensé dans le monde douze cas de convulsions chez l’enfant depuis la mise en œuvre de ce produit, sans que l’origine de ces convulsions puisse être imputée au produit ; il s’agit donc là d’un principe de précaution que certains jugent abusif, et d’ailleurs beaucoup de spécialistes (notamment Américains où le DEET est très implanté) considèrent que ce produit reste encore un très bon répulsif contre les moustiques.

Moustique Tigre Pour signaler un moustique tigre : www.vigilance-moustiques.com

 

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