Fibres alimentaires : quels effets sur la santé… et chez le sportif ?

La Bobologie au quotidien, aux Editions IRBMS
Le pruneau

Le pruneau se caractérise par sa quantité de fibres importante, réparties entre les fibres solubles et insolubles.

Un équilibre doit être trouvé en fonction de la tolérance digestive individuelle.

Prévention de certaines maladies intestinales :

  • Leur consommation semble diminuer le risque de diverticulose, en diminuant la pression intra colique.
  • La consommation de fruits serait par ailleurs protectrice vis-à-vis des maladies inflammatoires de l’intestin.
  • En revanche, l’excès d’apport peut accentuer le risque de diarrhée rencontré dans ces maladies inflammatoires (Crohn, rectocolite…).
  • Un équilibre doit être trouvé en fonction de la tolérance digestive individuelle.
  • Les fibres interviennent également dans la prévention de certains cancers digestifs, en particulier par l’effet direct des fibres et oligo-éléments et antioxydants contenus dans les fruits et légumes frais.
  • S’y ajoute aussi un effet indirect de diminution parallèle d’aliments riches en graisses saturées et sucres directs.

Les fibres participent à l’équilibre :

  • Bactériologique de la flore intestinale, et aident ainsi à limiter la survenue de germes pathogènes sources de gastro-entérite, et tendent à renforcer les défenses immunitaires de la paroi intestinale.

Les fibres conditionnent l’absorption :

  • De certains métabolites ou minéraux : on les accuse souvent comme étant des éléments qui empêchent l’absorption des minéraux et vitamines. Il n’en est rien, d’une part, parce que la fermentation des fibres favorise l’absorption des minéraux, et d’autre part, parce que les aliments riches en fibres, sont aussi très riches en minéraux.
  • En revanche l’utilisation de compléments alimentaires riches en fibres et pauvres en minéraux risque de perturber cet équilibre, et conduire à moyen ou long terme à une carence en oligo-éléments.

Vis-à-vis du métabolisme des sucres :

  • Les fibres diminuent le risque d’hyperglycémie réactionnelle, et contribuent à une meilleure régulation de la glycémie.

Les fibres interfèrent :

  • Avec le métabolisme des lipides elles modifient l’absorption des acides gras et leur émulsion par les lipases digestives.
  • Il s’en suit une diminution du cholestérol sanguin et des triglycérides et un impact positif sur la prévention du risque cardiovasculaire.

Elles influencent le fonctionnement :

  • De l’appareil digestif, par une accélération de la vidange gastrique, et une élimination fécale améliorée des sels biliaires (donc diminution de leur réabsorption).
  • Les fibres alimentaires ont un rôle évident sur la prévention et le traitement de la constipation, par une stimulation des fibres sur la motricité de l’intestin, et par leur capacité de rétention d’eau qui augmente le poids de selles, et améliore leur plasticité et leur fréquence.

Les fibres alimentaires tiennent un rôle :

  • Dans l’apparition de la satiété. A valeur énergétique égale, la sensation de satiété sera plus importante et plus précoce si le repas est riche en fibres. D’où l’application pratique en cas de régulation pondérale, ou lors des régimes de « mise au poids » chez le sportif, pour lesquels il sera conseillé d’enrichir ses repas en fibres, pour baisser la quantité et la valeur calorique de l’alimentation.

Il existe également un rôle endocrinien :

  • A commencer par la diminution de l’insulinémie postprandiale en limitant l’hyperglycémie réactionnelle.

 

En savoir plus : Les Sources des fibres alimentaires

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