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Mieux connaitre les bienfaits de l’activité physique … afin de mieux la prescrire ou la conseiller

Avant-propos :

La sédentarité est l’un des fléaux de notre époque en raison des modifications profondes survenues dans notre mode de vie privilégiant le règne des déplacements passifs au détriment des transports en commun et à la mobilité active. Le temps passé devant de nombreux écrans et la diminution du temps consacré à l’activité physique, au jardinage ou tout simplement à la marche à pieds pour se rendre au travail ou à l’école  aggrave cette sédentarité induite par les habitudes de vie. Ce mode de vie sédentaire peut  contribuer au développement de maladie chronique ayant de graves conséquences sur l’état sanitaire de la population.

 

Le constat :


Perte des repères alimentaires

 Une jeunesse qui se nourrit de plus en plus mal et un niveau d’activité physique  insuffisant

Selon une enquête récente(1), (Doing Good Doing Well/IPSOS et Logica Business consulting 09/2012)  plus de la moitié des 15-25 ans mange au moins un repas par jour devant un écran autant ne prennent pas de petit déjeuner le matin en buvant des sodas aux autres repas. Ces comportements globaux et ces mauvaises habitudes conduisent à une prévalence de surpoids inhabituel de près d’un jeune sur cinq.

Les jeunes ne sont pas tous égaux devant ce surpoids qui touche en priorité les foyers les plus modestes.

 

Augmentation de la sédentarité

Parallèlement à ces mauvaises habitudes alimentaires le temps de sédentarité augmente.  Au moins 60% de la population mondiale ne parvient pas à pratiquer le niveau d’exercice physique recommandé pour qu’en découlent des avantages pour sa santé. Ceci est dû en partie à la pratique insuffisante d’un exercice physique au cours des loisirs et à l’augmentation des comportements sédentaires au cours des activités domestiques ou professionnelles. Une augmentation de l’utilisation des modes de transport «passif» a également été associée à la baisse du niveau d’exercice physique.

Bien que des études attestent que la population NPDC consacre un temps raisonnable à l’activité physique, il faut préciser qu’un comportement est sédentaire si l’on dépasse quatre heures journalières en position assise ou allongée même si  l’on pratique de l’exercice en moyenne 2h30 par jour ce qui est le cas en région NPDC qui ainsi n’échappe pas à la règle commune du mode de vie sédentaire.(2) Combattre la sédentarité passe par une sensibilisation et une proposition de pratique en milieu scolaire .En effet
les activités physiques et sportives pratiquées par les jeunes incluent globalement :


-la pratique obligatoire dans le cadre du cursus scolaire, en cours d’éducation physique et sportive, à laquelle s’ajoutent les trois types de pratiques suivants :

– l’activité physique dans la vie quotidienne, représentée entre autres par les trajets dits « actifs » entre le domicile et l’établissement scolaire ;
– les activitésphysiques et sportives de loisirs encadrées, en club, en association y compris par le biais des associations scolaires (UNSS, USEP) et dans le cadre de l’éducation populaire et des accueils collectifs de mineurs à caractère
éducatif ;

– Les activités physiques et sportives de loisirs libres, correspondant aux activités physiques non encadrées, pendant les loisirs et les vacances scolaires.

 

Diminution des temps actifs

Bien que le nombre d’heures de sport prévues dans les programmes scolaires Français par les textes officiels soit parmi les plus importants de la communauté Européenne et malgré une offre de loisirs importante, la moitié à peine des jeunes, en France,
atteignent le niveau d’activité physique défini par les recommandations.  Les enquêtes de population indiquent que 40 à 60% des enfants et des jeunes ne pratiquent pas d’autre d’activité physique que celle des cours obligatoires à l’école. Ainsi à 11 ans, 65% des enfants sont inscrits dans une association sportive alors qu’à 18 ans, ils ne sont plus que 42%. Cette baisse de pratique touche particulièrement les filles. (3)

 La prévalence du surpoids, de l’obésité et des troubles du métabolisme énergétique en NPDC.

Le Nord – Pas de-Calais est la région de France la plus touchée par la surcharge pondérale (le surpoids et l’obésité). 45,4% des personnes de plus de 18 ans sont en surcharge pondérale en 2009, dont près de 20,5 % d’obèses (contre 20% en 2003) ; environ 600 000 personnes sont obèses dans notre région. La prévalence de l’obésité grave dans la région NPDC est près de 40% plus élevée que celle de la France (1 pour 100, soit 40 000 personnes environ dans la région).La surcharge pondérale concerne 45% des femmes et 52% des hommes.

· La prévalence de l’obésité a doublé chez les enfants de cinq ans scolarisés à Lille entre 1989 et 1999, passant de 5 à 12 %. Chez les jeunes de 12-25 ans, on constate un écart sensible entre filles et garçons au sein de la région. En 2005, 12,7% des filles ont un poids supérieur à la normale, chiffre supérieur à la proportion nationale, et 14,0% des garçons, chiffre en dessous de la moyenne nationale, avec une baisse significative depuis 2000 chez les garçons. Les causes premières sont des habitudes alimentaires peu adaptées et un mode de vie trop sédentaire.  Enfin 14,39% des élèves de 6éme de l’académie de LILLE présente une obésité. (4)  Bien que de nombreuses études attestent que la population NPDC consacre un temps raisonnable à l’activité physique, il faut préciser qu’un comportement est sédentaire si l’on dépasse quatre heures journalières en position assise ou allongée même si  l’on pratique de l’exercice en moyenne 2h30 par jour ce qui est le cas en région NPDC qui ainsi n’échappe pas à la règle commune du mode de vie sédentaire.

 Les Objectifs spécifiques : Modifier durablement les habitudes de vie.

Agir sur les trois déterminants que sont

Le bien-être : Etat agréable résultant de la satisfaction des besoins du corps et du calme de l’esprit (Larousse). Renforcer l’estime de soi.

L’alimentation et les troubles du comportements alimentaire

L’activité physique et la mobilité active

Il est nécessaire d’agir sur des territoires différents en conjuguant l’ensemble des efforts des acteurs pour tirer le meilleur parti des dimensions multiculturels de la vie active. (5)

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