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CHUT … JE M’EQUILIBRE La précaution des chutes chez les personnes âgées


La
Fédération Française
d’Education Physique et
de Gymnastique Volontaire, qui
a créé des ateliers
intitulés « L’équilibre,
où en êtes-vous ?
» a réalisé
un
film DVD permettant d’apporter
leur concours dans des programmes
de gymnastique d’équilibre
permettant de limiter les chutes
chez les personnes âgées..

 

Objectifs
de la prévention des chutes

La Haute Autorité
de Santé
a publié
dernièrement des recommandations
de bonne pratique pour la prise
en charge des personnes âgées
faisant des chutes à répétition,
dont l’objectif est de limiter
les conséquences = véritable
enjeu de santé publique.

En effet, on connaît les
répercussions de l’ostéoporose
sur la fragilité osseuse
provoquant des fractures du col
du fémur, du poignet, ou
des vertèbres.

Recommandations
de la
Haute
Autorité de Santé

(H.A.S.) : La
Haute Autorité de
Santé (H.A.S.), en
association avec la Société
Française de Gériatrie
et Gérontologie (SFGG),
proposent une démarche
médicale en première
intention pour évaluer
les facteurs de risques
puis proposent une éducation
codifiée du patient
et de son entourage.

Pour en savoir plus
:

Synthèse
des recommandations


Recommandations
de bonnes
pratiques professionnelles


Outils
d’évaluation
des pratiques

.

Recherche
des facteurs de risque

Les facteurs prédisposants
sont :

– âge de plus de 65
ans avec un pic au-delà
de 80 ans

– sexe féminin

– antécédents
de chute ou fracture

– troubles
de l’équilibre

– ostéoporose connue
ou non traitée

surpoids

– déficit visuel
ou auditif

– déficit / Mauvaise
régulation posturale

– prise de médicaments
dont anti-dépresseurs

Il
faut savoir que le nombre de décès
dus aux accidents domestiques par chute
chez les personnes âgées
représente environ 10.000 cas
par an. Le taux de mortalité,
après une fracture du col du
fémur est important puisqu’il
représente 25 à 30% des
cas dans l’année qui suit
l’accident.

Programme de
prévention

Il est indispensable de proposer
des interventions permettant de prévenir
les chutes et leurs complications.

• Travail de rééquilibre
postural associé à une
correction des facteurs de risques posturaux
(semelles orthopédiques, chaussures
adaptées, etc.).

On prévient dans l’habitat
tout ce qui peut être facteur
de risque : tapis, obstacles, voire
petits dénivelés. On peut
également placer pour la nuit
des détecteurs de lumière
permettant une meilleure visualisation
des obstacles.

• Travail de renforcement musculaire
des membres inférieurs.

Cette prise en charge doit être
régulière avec des exercices
d’intensité faible devenant
de plus en plus sollicitant et pouvant
même aller vers une certaine pénibilité.
Ces séances peuvent être
poursuivies par des exercices d’auto
rééducation ou au contraire
permettre une meilleure autonomie
avec la réintroduction de la
possibilité de faire ses courses,
de sortir son chien, ou d’aller
chercher ses petits-enfants ou arrières
petits-enfants à la sortie de
l’école.

Cette prise en charge, très importante,
doit être précoce et rentrer
dans le cadre social des avantages fiscaux
d’aide à domicile.

Lutte
contre le surpoids
avec des conseils
d’alimentation adaptés,
voire de mise en place de cours collectifs
de cuisine, qui permettront par leur
aspect ludique de manipuler, bouger
et de sortir de chez soi.

L’objectif
est donc :

– anticiper
l’accident et maintenir la vigilance

– améliorer la condition
physique

– entretenir ou renforcer le
tonus musculaire

– analyser les prises de médicaments

– restructurer l’habitat

– améliorer l’insertion
sociale

Conclusion

De nombreux organismes comme FFEPGV
proposent ce type d’adaptations,
mais il existe aussi des références
de bonne pratique qui sont édités
régulièrement comme
celles de l’édition de
l’INPES en mars 2005, comme
celles de l’Observatoire Régional
de la Santé de Bourgogne en
mars 2006, comme celles de la Haute
Autorité de Santé en
Juin 2009.

Une prise en charge multifactorielle
est indispensable. Le médecin
traitant doit être au centre
des préoccupations dans le
cadre des dépistages
des maladies cardio-vasculaires,
neurologiques, vestibulaires, métaboliques,
et autres.

Il ne faudra pas oublier les conséquences
importantes d’une possible imprégnation
alcoolique.

La prévention des chutes passe-t-elle
par l’abord de la pratique d’activités
physiques et sportives dès
le plus jeune âge ? Oui,
car cette pratique entraînera
non seulement un bon tonus musculaire,
mais permettra à la personne
en devenir du vieillissement de ne
pas être étrangère
à cette pratique.

Pour une adaptation nutritionnelle
:

Nos
recettes sportives

Pour en savoir plus :
Vidéo «
Chut, je m’équilibre
», FFEPGV.