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Commotion cérébrale et football, les trois règles d’or

Football et commotion cérébrale

La commotion cérébrale en sport est un traumatisme survenant dans la pratique du sport occasionnant une lésion cérébrale traumatique par des forces biomécaniques.

Les caractéristiques sont les suivantes :

NB : Les signes et symptômes cliniques ne peuvent pas être expliqués par la consommation de drogues, d’alcool ou de médicaments, par d’autres blessures (telles que blessures cervicales, dysfonctionnement vestibulaire périphérique, etc.) ou d’autres comorbidités (facteurs psychologiques ou conditions médicales coexistantes).

Comment reconnaître une commotion cérébrale ?

Avertissement : ces signes sont à connaître pour tout choc ou traumatisme survenant lors de la pratique d’un sport mais aussi pour un événement de la vie courante (après une chute par exemple).

Un ou plusieurs signes peuvent exister de façon immédiate ou retardée :

Avertissement : il faut systématiquement protéger le rachis cervical lors de l’examen clinique ou le déplacement du ou de la sportive.

Les 3 règles d’or en cas de commotion cérébrale

Sources : www.franceolympique.com

Évaluation et prise en charge

Par le médecin

Il doit utiliser le SCAT5 ++=, l’outil d’évaluation de la commotion dans le sport.

Par les personnes présentes et formées

Ces personnes doivent suivre le Consensus In Sport Group (CISG) propose l’évaluation et la prise en charge de la commotion qui se résument par les 11 R :

Reconnaître,

Le but de cet examen, réalisé en partie au bord du terrain, est de faire un rapide bilan de la commotion et de sa gravité : évaluation des symptômes, de la fonction cognitive, des nerfs crâniens et de l’équilibre.

Retirer,

Lorsqu’une commotion cérébrale est suspectée, le sportif doit être sorti du terrain de jeu et évalué de manière systématique et standard dans un lieu calme. Il ne doit pas être laissé seul et un historique de la détérioration de la situation clinique doit être réalisé.

Réévaluer,

Une évaluation médicale comprenant un historique complet et un examen neurologique détaillé, comprenant une évaluation approfondie de l’état mental, du fonctionnement cognitif, des troubles du sommeil et de la veille, de la fonction oculaire, de la fonction vestibulaire, de la démarche et de l’équilibre.

Repos,

La recommandation de repos physique et cognitif est fondée sur le fait que le repos peut soulager l’inconfort pendant la période de récupération aiguë en atténuant les symptômes post-commotion et / ou que le repos peut favoriser la récupération en minimisant les besoins en énergie du cerveau à la suite de la commotion.

Et les autres « R » : Réhabilitation, Référer, Récupérer, Retour au sport, Reconsidérer, séquelles et symptômes Résiduels, prévention du Risque : pour en savoir plus :  British Journal of Sports Medecine [traduction].

Dans tous les cas moins graves le repos minimal de 48 heures est obligatoire et une réévaluation médical sera effectuée (examen clinique, radiographies, scanner, Irm et examen neurologique).

Mais…

La prévention

La pratique sécurisée du sport ou d’une activité physique ne permet pas d’éliminer toutes les commotions dans le sport, les stratégies de prévention des commotions peuvent réduire le nombre et la gravité des commotions dans de nombreux sports. Les éléments de la chaîne préventive de la survenue de la commotion cérébrale en sport et la limitation des conséquences de celle-ci, sont :

Exemple de protocole de prise en charge : la commotion cérébrale au rugby.