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Ebola, symptômes et prévention

La très grande majorité des personnes infectées au cours des épidémies d’infection par le virus Ebola appartient aux foyers familiaux ou aux équipes soignantes des patients.

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Le virus Ebola peut se transmettre par contact avec :

 

 

 

 

Que faire si vous revenez d’un pays endémique ?

Je reviens d’un pays où circule le virus Ebola et je n’ai pas de fièvre
Je reviens d’un pays où circule le virus Ebola et j’ai de la fièvre (>=38°C)

En savoir plus : Ebola, qu’est ce que c’est ?

Le point sur l’évolution en direct

La très grande majorité des personnes infectées au cours des épidémies d’infection par le virus Ebola appartient aux foyers familiaux ou aux équipes soignantes des patients.
La prévention de la transmission du virus repose sur des règles d’hygiène strictes et l’identification et la prise en charge spécialisée précoce des patients.

En savoir plus : Fièvre hémorragique virale (FHV) à virus Ebola 

Ebola et pratique sportive

Exclure c’est stigmatiser mais ne rien faire c’est nier la progression du risque.

1- Le cas des joueurs Africain

Ces joueurs peuvent soit retourner voir leur famille soit être sélectionnés pour une compétition Nationale dans leur pays touché par l’épidémie. Dans ce cas il faut prévoir la possibilité d’une potentialité de contamination et donc se pose la question de la protection de la santé du sportif et du groupe.

En question aussi en Octobre 2014 : les compétitions internationales dans les pays à risque dont par exemple la CAN 2015 (Coupe d’Afrique des Nations).

2-Le cas des compétitions organisées par des pays infectés ou à risque

Mieux connaitre le virus Ebola

La maladie à virus Ebola est une maladie virale rare, grave et parfois fatale. Le virus peut infecter les humains et les animaux. Lorsqu’une personne est infectée, elle peut devenir très malade (faire de la fièvre, ressentir une faiblesse intense, des maux de tête et de gorge et avoir des douleurs) et elle peut saigner de différentes parties du corps (c.-à-d., des hémorragies).

Si le voyage ne peut être évité, les voyageurs devraient s’abstenir de tout contact direct avec une personne ou un cadavre infecté par le virus Ebola ou un animal soupçonné d’avoir le virus Ebola.

Les voyageurs provenant des régions affectées doivent consulter immédiatement un médecin dès les premiers signes de maladie.

Conseil et avertissements par Pays

Gouvernement du Canada

Sierra Léone, Guinée et Liberia

à éviter sauf cas de force majeure ( avertissement au 15/10/2014).

 

Comment peut-on prévenir la maladie à virus Ebola ?

Il n’existe aucun vaccin ou traitement faisant l’objet d’une licence spécifique contre la maladie à virus Ebola à l’heure actuelle.

Précautions à prendre si vous êtes actuellement dans une région où une éclosion du virus Ebola s’est produite :

1. Évitez les contacts directs avec du sang, de la salive, des vomissements, de l’urine ou autre liquide organique provenant de personnes atteintes de la maladie à virus Ebola ou d’une maladie inconnue.

2. Évitez de venir en contact étroit avec des animaux sauvages ou de manipuler la viande de ces animaux.

Évitez les vecteurs potentiels, morts ou vivants, car tous deux peuvent propager le virus. Vecteurs potentiels du virus :

3. Sachez reconnaître les symptômes de la maladie à virus Ebola et consultez un fournisseur de soins de santé si vous présentez ces symptômes.

Source : Santé canada

La communication de l’Organisme mondial de la santé (OMS)

  • La maladie à virus Ebola (autrefois appelée aussi fièvre hémorragique à virus Ebola) est une maladie grave, souvent mortelle chez l’homme.
  • Le virus se transmet à l’homme à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine.
  • Le taux de létalité moyen est d’environ 50%. Au cours des flambées précédentes, les taux sont allés de 25% à 90%.

Le virus Ebola provoque une maladie aiguë et grave, souvent mortelle si elle n’est pas traitée. La maladie à virus Ebola est apparue pour la première fois en 1976, lors de deux flambées simultanées à Nzara (Soudan) et à Yambuku (République démocratique du Congo). Yambuku étant situé près de la rivière Ebola, celle-ci a donné son nom à la maladie.

On pense que les chauves-souris frugivores de la famille des Pteropodidae sont les hôtes naturels du virus Ebola. Celui-ci s’introduit dans la population humaine après un contact étroit avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques d’animaux infectés comme des chimpanzés, des gorilles, des chauves-souris frugivores, des singes, des antilopes des bois ou des porcs-épics retrouvés malades ou morts dans la forêt tropicale.

Il se propage ensuite par transmission interhumaine, à la suite de contacts directs (peau lésée ou muqueuses) avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de personnes infectées, ou avec des surfaces et des matériaux (par exemple, linge de lit, vêtements) qui ont été contaminés par ce type de liquides.

Symptômes

La durée d’incubation, c’est-à-dire le temps écoulé entre l’infection par le virus et l’apparition des premiers symptômes, varie de 2 à 21 jours. Tant qu’ils ne présentent pas de symptômes, les sujets humains ne sont pas contagieux. Les premiers symptômes sont une fatigue fébrile à début brutal, des douleurs musculaires, des céphalées et un mal de gorge.

Ils sont suivis de vomissements, de diarrhée, d’une éruption cutanée, de symptômes d’insuffisance rénale et hépatique et, dans certains cas, d’hémorragies internes et externes (par exemple, saignement des gencives, sang dans les selles). Les analyses de laboratoire révèlent une baisse de la numération leucocytaire et plaquettaire, ainsi qu’une élévation des enzymes hépatiques.

Diagnostic

La maladie à virus Ebola peut être difficile à distinguer d’autres maladies infectieuses comme le paludisme, la fièvre typhoïde et la méningite. Les investigations suivantes servent à confirmer que l’infection par le virus Ebola est bien la cause des symptômes :

  • titrage immunoenzymatique (ELISA)
  • tests de détection par capture de l’antigène
  • test de séroneutralisation
  • transcription inverse suivie d’une réaction en chaîne par polymérase (RT-PCR)
  • microscopie électronique
  • isolement du virus sur culture cellulaire.

 

Les échantillons provenant des patients présentent un risque biologique extrême. Par conséquent, les analyses de laboratoire effectuées sur les échantillons non inactivés devraient respecter les conditions de confinement les plus rigoureuses possible.

Traitement et vaccins

La réhydratation de soutien par voie orale ou intraveineuse et le traitement des symptômes spécifiques améliorent les taux de survie.

Aucun traitement disponible n’a pour l’instant fait ses preuves contre la maladie à virus Ebola. Néanmoins, toute une gamme de traitements potentiels, y compris des produits sanguins, des thérapies immunitaires et des traitements médicamenteux sont en cours d’évaluation.

Aucun vaccin homologué n’est encore disponible, mais on évalue actuellement l’innocuité de deux vaccins potentiels chez l’homme.

Source : OMS