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Test de Cooper

Test de Cooper

Le test de Cooper a été mis au point pour une estimation de la consommation maximale d’oxygène par méthode indirecte sur le terrain, avec le minimum de matériel nécessaire.

Le Test de Cooper doit être considéré comme un test de terrain, pouvant s’intégrer à la demande du médecin de club, dans une évaluation médico-physiologique générale. Il peut être dangereux pour des sportifs non entraînés.

Le test de Cooper est une épreuve d’évaluation et d’orientation de l’aptitude physique pouvant être liée à une évaluation sur le terrain d’un niveau d’endurance, voire du VMA (Vitesse Maximale Aérobie).

Ce test explore plus particulièrement le paramètre physiologique de consommation d’oxygène. Il doit donc être suffisamment long pour être le reflet de la mise en route de la filière aérobie.

Pratiqué essentiellement sur le terrain, il n’est pas à proprement parlé test médico-sportif puisqu’il est souvent réalisé en l’absence de la présence d’un médecin.

Précautions de réalisation

Il s’agit d’un effort physique réalisé sur le terrain, en demandant au sportif d’aller le plus loin possible en puisant sur ses réserves. La première contre-indication est bien entendu celle inhérent à la pratique d’un sport en général. Le sportif doit posséder un certificat de non contre-indication à la pratique du sport délivré par son médecin.

Par ailleurs, si le sportif est malade ou prend des médicaments pour une pathologie récente, il semble prudent, avant de réaliser le test de Cooper de revoir son médecin afin qu’il puisse donner son avis. Le sportif ne doit jamais se forcer au-delà du raisonnable et surtout arrêter le test de Cooper s’il ressent une douleur anormale dans la poitrine, un essoufflement anormal, voire l’apparition de signes physiques inhabituels.

Comme tout test de terrain, volontairement encadré, l’aspect médico-légal peut se poser. Faut-il ou non la présence d’un médecin ? Faut-il ou non la présence ou non d’une unité spécialisée de réanimation ? Faut-il ou non le minimum pour réanimer avec la présence d’un secouriste, voire éventuellement la présence d’un défibrillateur automatisé externe. Faut-il procéder au massage cardiaque externe ?

Ces questions ont le mérite d’être posées car ce test peut être dangereux pour un sportif mal entraîné, à court de condition physique ou malade. Toutefois, il reste un excellent exercice pour évaluer et comparer une aptitude physique.

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Méthodologie

Le sportif, en tenue adaptée, devra courir sur un terrain plat, sur une piste d’un stade d’athlétisme ou autour d’un stade de football, la plus grande distance possible en 12 minutes, sans jamais dépasser les valeurs de sa fréquence cardiaque maximum théorique (220 – l’âge).

La meilleure façon de contrôler cette fréquence est de porter un cardiofréquencemètre avec alarme pré-enregistrée.

Il faut éviter de réaliser cette épreuve dans des conditions climatiques inhabituelles : forte pluie, forte chaleur, ou vent important.

Le sportif doit éviter les à-coups. L’idéal est de courir à un rythme régulier adapté à son habitude et paramétré par rapport à son temps et à sa distance théoriques.

Ce test de 12 minutes ne doit pas être terminé par un sprint en fin d’effort.

Résultats

Le tableau ci-dessous apportera la valeurs pour les hommes et pour les femmes en fonction des classifications allant de très médiocre à excellent.

Discussion

Le Test de Cooper porte le nom de son auteur. Il a été mis au point pour une estimation de la consommation maximale d’oxygène par méthode indirecte sur le terrain, avec le minimum de matériel nécessaire.
On peut retenir uniquement la valeur de distance qui a ce moment sera rattachée à une forme grossièrement définie de « très médiocre » à « excellente ».

Par contre, il peut exister sous toutes réserves une liaison linéaire entre la distance parcourue et la consommation maximale d’oxygène selon la formule suivante :

VO2max (ml/mn/kg) = 0,022 x (distance en mètres – 10,39)

Cette formule de Cooper a été mise au point grâce à un travail scientifique, réalisé par le Docteur Howald et ses collaborateurs.
Il faut être prudent sur cette évaluation. Les conditions techniques de course, les conditions climatiques et les conditions du sujet, peuvent modifier de façon significative le résultat du Test de Cooper et donc le résultat de la VO2max.

 

 Autres exemples  de prédictions de performances

VMA +/- 17 km/h
3000 m 10’45’’ 16.71 km/h 95%
10000 m 41’45’’ 14.37 km/h 82%
21000 m 1H37’39’’ 12.90 km/h 73%
42195 m 3H40’10’’ 11.50 km/h 65%

 

Pour information, et sous réserve de la validité de ce test, il faut retenir que :

 

Conclusion

Ce test peut facilement s’intégrer dans un programme d’évaluation de la forme type « les rencontres de la forme », destiné à un public exclusivement sportif et non à la prévention de la sédentarité.

Toutefois, dans le cadre de la promotion des activités physiques dans un but de santé, ce test peut être utilisé pour surveiller sa progression et tester sa condition physique. Ce test dépend également à la fois de la validité de la formule utilisée, mais également des conditions de course, telles que les conditions atmosphériques, la motivation du sujet, son état de forme instantanée. Il peut également dépendre de la réalisation même de ce test seul ou en groupe.

L’extrapolation vers une VO2max doit être réalisée avec beaucoup de prudence et doit au moins être validée par d’autres tests existants.
Ce test pourrait être réalisé sur tapis roulant en salle dans le cas d’un suivi particulier mais les conditions de réalisation doivent être strictement encadrées.

Le Test de Cooper doit être considéré comme un test de terrain, pouvant s’intégrer à la demande du médecin de club, dans une évaluation médico-physiologique générale. Il peut être dangereux pour des sportifs non entraînés. On peut être amené à médicaliser la pratique de ces tests en harmonie avec la législation en cours.

A lire également, sur le même principe, le Test du demi-Cooper