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L’entorse Acromio-Claviculaire

Entorse Acromio-Claviculaire : diagnostic

Lésion fréquente souvent bénigne qui touche de nombreux sports par contact ou chute.

L’entorse ou la disjonction acromio-claviculaire est une lésion traumatique fréquente de l’épaule conséquence d’un choc antérieur ou latéral sur l’épaule.

L’entorse provoque une douleur vive avec un gonflement visible qui inquiète.

Rarement grave, cela provoquera quand même une douleur et une limitation des gestes pendant 2 à 6 semaines. Les rares cas les plus graves relèvent de la chirurgie.

Les circonstances de survenue

Une chute bras tendu, un choc sur la face antérieure de l’épaule, un contact épaule contre épaule en sports collectifs…

Il ne faut pas confondre fracture de la clavicule et entorse acromio-claviculaire.

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Le Diagnostic

Douleur localisée après un choc épaule contre épaule ou chute. On doit éliminer une fracture de clavicule ou une lésion de l’épaule.

Bilan radiologique initial

C’est le bilan radiologique qui précise le stade donc le traitement et la durée de celui-ci. Dans des cas plus difficiles on peut s’aider de l’échographie, du scanner et de l’IRM.

Plusieurs clichés dont :

Le bilan clinique, la touche de piano, le bilan radiologique permettront de classifier la lésion.

Stades lésionnels

Le stade lésionnel le plus utilisé est la classification de Rockwood en 6 stades, mais certains pensent que certains stades sont de simples évolutions.

  • STADE 1 > Faible déplacements, œdème isolé des parties molles. Douleur localisée.
  • STADE 2 > Touche de piano, léger déplacement en haut et en arrière de l’extrémité de la clavicule. Si réduction il y a une simple élongation, si non il s’agit d’une déchirure des ligaments conoïde et trapézoïde.
  • STADE 3 > Douleur loco régionale, véritable touche de piano, diastasis à la radiographie.
  • STADE 4 > Impotence fonctionnelle, douleur étendue, large déplacement de l’extrémité de la clavicule qui chevauche sans se réduire en abduction. Petit fragment associé. Luxation importante avec ecchymose.

La classification de Julliard

La plus simple semble-t-il.

  • STADE 1 > Seules les formations capsulaires et ligamentaires sont atteintes sans perturbation de la stabilité articulaire.
  • STADE 2 > Au stade 1 vient s’ajouter une atteinte des ligaments coraco-claviculaires avec une dégradation de la stabilité sagittale et apparition d’un « tiroir » claviculaire. La stabilité frontale est bonne sans élévation claviculaire.
  • STADE 3 > Au stade 2 vient s’ajouter une lésion du baudrier musculo-aponévrotique et une instabilité importante dans les trois plans de l’espace.

Traitement / Arbre décisionnel

Avertissement : la chirurgie n’est plus le traitement de première intention et certains auteurs préconisent, quel que soit le stade, un traitement conservateur qui d’ailleurs est favorable dans plus de 80% des cas.

  • STADE 1 & 2 > Bras au repos en écharpe de 8 à 15 jours. Application de froid, simple antalgiques.
  • STADE 3 > Bras en écharpe trois semaines, immobilisation avec bandes collantes qui est toutefois peu efficace. Anti inflammatoire, froid et physiothérapie. Surveillance et reprise possible chirurgicale tardive.
  • STADE 4 > Chirurgie avec suture des lésions récentes si intervention tardive reprise aussi des lésions dégénératives. Arrêt sportif long plus de quatre mois.

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Urgence sur le terrain

Reconnaître les signes de gravité conduisant à un avis médical immédiat
Les critères de gravité nécessitant l’appel des secours

… Et surveiller aussi une possibilité d’entorse cervicale associée

Ne pas confondre entorse et arthropathie douloureuse

L’articulation acromio-claviculaire est très mobile est peu subir de nombreux chocs épaule contre épaule dans la surface près du but. Les chocs directs provoquent des lésions ligamentaires et même de la lésion intra-auriculaire.

L’arthropathie ou technopathie acromio-claviculaire est une atteinte dégénérative atteignant le footballeur avec une douleur chronique.

La radiographie, l’échographie peuvent être contributives mais c’est l’IRM qui montre l’arthropathie sous la forme d’un hyper signal des deux berges osseuses accompagné d’un épanchement articulaire.

Clinique : douleur à la palpation de l’interligne acromio-claviculaire et lors de l’adduction horizontale du bras.

Le traitement est préventif en évitant les contacts puis on utilise la physiothérapie, la cryothérapie, les MTP, l’iono et les gels anti-inflammatoires si échec on propose la mésothérapie, l’infiltration de cortisone puis la chirurgie.

Conclusion

Lésion fréquente souvent bénigne qui touche de nombreux sports par contact ou chute.