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L’équitation, du loisir à la compétition

Équitation et condition physique

L’équitation est pratiquée par des sportifs parfois professionnels en compétitions ou des amateurs adeptes d’une équitation loisir.

L’équitation est un sport ou un loisir qui nécessite sérieux et compétence en raison des réactions possible de l’animal et de la difficulté de se maintenir en selle.

Nous conseillons la pratique dans un club et de monter votre cheval favori. Les bienfaits d’une pratique ne sont plus à démontrer. Le sport santé est aussi une réalité de l’équitation.

L’équitation est, avec la course à pied, le sport le plus ancien puisqu’il est aussi vieux que l’histoire de l’homme. En effet, tout au long de l’histoire, les chevaux ou autres montures ont été utilisés à des fins diverses telles que la guerre, les combats de chevaliers, les transports, les déplacements du temps des diligences, l’agriculture et… les enterrements.

Loisirs et sports équestres

Du cheval sont nés des sports comme : le polo qui a fait partie d’un certain développement « social », le jumping, le dressage, l’attelage, le parcours complet… Mais ce sont les courses hippiques avec les paris de type PMU qui passionnent tous les jours de nombreux adeptes.

L’équitation regroupe plusieurs pratiques en club, en manège avec ou sans obstacle aux allures différentes : trot assis ou enlevé, galop. D’autres facteurs peuvent varier tels l’âge, la qualification, le nombre d’années de pratique, la longueur des étrivières, le type de monture. La randonnée équestre est une discipline en plein développement. La pratique de l’équitation serait aussi dangereuse que celle de sport à risque type moto, ski ou autre football américain….

Être cavalière ou cavalier demande une bonne condition physique et la délivrance d’un certificat médical.

Les chutes quels que soient la pratique ou son niveau sont fréquentes entraînant de nombreux traumatismes. Les lésions du crâne, du thorax et des membres et de la clavicule prédominent. Le port d’une bombe adaptée doit limiter la gravité des lésions crâniennes.

Les plaies surtout à la face ou aux mains sont fréquentes par morsures ou coup de sabots.

Les causes d’accidents sont variées :

Le risque de chute est parfois aggravé par l’étrier dans lequel un pied peut se coincer ce qui est à l’origine d’accidents mortels.

La pratique de ce sport en club permet de mieux connaître le caractère et les possibilités de son cheval.

Place à une remarque d’une internaute passionnée

En ce qui concerne le chausser des étriers, il ne se fait à fond et calé qu’en monte course, plat ou obstacle, car le jockey monte très court, il a presque les pieds sur le dos du cheval, c’est à dire que s’il est éjecté il déchausse sans problème ; il n’en est pas de même pour les cavaliers qui chaussent plus long et risqueraient ainsi de se voir un pied coincé dans l’étrier en cas d’éjection

Des bottes lisses à talons plats afin de bloquer les pieds dans l’étrier lors de leur utilisation. Non, très dangereux, c’est comme ça que l’on peut se faire traîner !!

L’ étrier doit être chaussé sur le tiers avant du pied, talon descendu.

Les autres problèmes rencontrés

Douleurs rachidiennes et équitation : Ces lésions peuvent consister en rachialgies banales. Il s’agit dans 80 à 90 % des cas des dorso-lombalgies et dans 10 à 20 % des cas, des lumbagos, sciatiques ou cervicalgies mais le mouvement de bascule répété du bassin peut chez l’enfant en cas d’entraînement intensif spécialisé précoce occasionner des spondylolyses ou spondylolysthésis. Une radiologie est réalisée et une scintigraphie est indispensable afin de voir si la pathologie est récente. Dans ce cas une période de repos est nécessaire, parfois un corset est indiqué. Une radiologie est réalisée ; IRM et scanner peuvent être complétés par la réalisation d’une scintigraphie afin de voir si la pathologie est récente. Dans ce cas une période de repos est nécessaire, parfois un corset est indiqué (cf. Équitation et mal de dos).

A noter qu’à contrario l’équitation peut être utile comme complément de rééducation dans les déviations vertébrales mineures et les dorso lombalgies fonctionnelles.

 

Tendinites : On retrouve peu de tendinites en dehors de problème de poignets.

Claquages et déchirures musculaires : Au niveau des membres inférieurs et surtout des adducteurs ( possibilité de pubalgies), d’où l’importance de l’échauffement préalable.

L’apport de l’équitation dans la rééducation et la thérapie : De nombreuses formes de techniques équestres peuvent servir de techniques fonctionnelles à des fins thérapeutiques basé sur le plaisir, la socialisation et l’approche motrice. Les indications sont nombreuses allant du simple trouble de la statique rachidienne à la réadaptation post traumatique d’un paralysé.

Par exemple

On peut développer les capacités d’un l’enfant handicapé mental ou physique. Le cheval ou le poney est ainsi une assise idéale pour placer et asseoir l’enfant et travailler sa régulation posturale et son équilibre. Dans cette relation particulière avec l’animal l’enfant se libère en découvrant un autre monde d’orientation spatiale en optimisant son corps, ses émotions et en progressant plus rapidement dans ses acquisitions motrices.

Ainsi l’équitation thérapeutique contribue à rehausser chez la plupart des personnes ayant une déficience ou un retard le bien-être physique, le mental, l’ émotif et le social. Une personne en fauteuil peut sous certaines conditions profiter largement des bienfaits de cette thérapie.

Contre-indications médicales à la pratique de l’équitation

Rarement définitive et selon le type de pratique :

Chez l’adulte : les séquelles graves de dystrophie rachidienne de croissance.

Chez l’enfant et l’adolescent :

Le médecin traitant peut demander l’avis d’un spécialiste pour accorder une autorisation totale ou adaptée à la pratique de l’équitation.

Particularités chez la cavalière

La virginité : La pratique de l’équitation par le frottement sur la selle ou sur la croupe du cheval peut léser ou rompre l’hymen mais le terme de virginité est lié au seul fait de ne pas avoir eu de rapport sexuel avec pénétration la conservation de l’hymen étant l’un des éléments complémentaire.

La grossesse : Comme pour toute pratique c’est l’évolution de la grossesse qui guidera celle-ci, toutefois l’équitation et le saut de cheval sont à risque de chutes il faut donc être particulièrement raisonnable et savoir suspendre assez vite de monter. La reprise post-partum dépend du type d’accouchement et de la qualité de la rééducation post natale, on attendra au moins 12 à 16 semaines pour reprendre en manège. Votre médecin doit en accord avec votre gynécologue vous y autorisez (cf. Grossesse et activités physiques).

Les seins : Port conseillé d’un soutien-gorge idéal sans couture, élastique, agrafage protégé et bretelle non étirable.

Maux du séant : La cavalière ou l’écuyère peut comme la cycliste souffrir d’un syndrome canalaire par compression avec le bec de selle provoquant une irritation du nerf honteux et une anesthésie du périnée et des grandes lèvres.

La culotte de cheval : contrairement aux idées reçues, il n’existe aucun lien entre cette accumulation de cellulite appelée « culotte de cheval » et la pratique de l’équitation ; bien au contraire le sport tonifie et peut éviter en musclant ce genre de problème surtout féminin.

 

Nutrition et équitation : La déshydratation aiguë

Il s’agit de pratiquer surtout lors de randonnées équestres sans se réhydrater conduisant à un besoin non couvert en eau, fortement préjudiciable lors d’une pratique sportive, aboutissant à une difficulté d’adaptation à l’effort. Ce déficit d’eau lors de l’effort s’installe insidieusement, bien avant que la sensation de soif apparaisse.

Il induit :

Des mouvements, se traduisant par des gestes moins précis et un risque accru de chutes. Les muscles perdent leurs propriétés de contraction et de souplesse, ce qui explique la fréquence des blessures musculaires. Ces lésions sont de gravités variables, allant de la simple contracture ou crampe, jusqu’à l’élongation ou le claquage.

L’un des premiers signes de déshydratation est la sensation de soif. Cette sensation est donnée par le cerveau qui est informé des répercussions sur le volume et la pression sanguine consécutive au déficit en eau (barorécepteurs situés dans les vaisseaux sanguins).

Avoir soif signifie donc que les conséquences vasculaires sont déjà bien présentes. La soif est donc un signe tardif, puisqu’elle indique que la déshydratation est déjà installée, exposant déjà le sportif aux blessures. En pratique, il ne faudra donc jamais attendre d’avoir soif pour boire. La nutrition du sportif joue un rôle important pour garder la forme. Monter nécessite une dépense d’énergie qui doit être compensée par une alimentation adaptée.

La médecine vétérinaire

Le cavalier doit aussi être en lien constant avec un autre professionnel de la santé qui est le vétérinaire. Les espèces dont s’occupe traditionnellement le vétérinaire sont le cheval, l’âne et leurs hybrides (mulet, bardot), le bœuf, le mouton, la chèvre, le dromadaire, le chameau, le porc, le chien, le chat, le lapin et les oiseaux de basse-cour.

Le Conseil du Pro

Avertissement : Il est indispensable d’être à jour de tous ses vaccins dont antitétanique.

  • Une bombe ou coiffe adaptée au tour de tête et solide est indispensable de manière à protéger contre les traumatismes crâniens.
  • L’été et en plein air, se protéger du soleil et s’hydrater .
  • Pensez aussi à votre monture : un sucre ou autre récompense pour le cheval !