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Pratique sportive et douleurs musculaires

Douleur musculaire à la cuisse

Quel que soit son niveau de pratique et l’intensité de sa pratique, le sportif n’est pas à l’abri de la survenue de douleurs musculaires.

Quelques exemples d’accidents musculaires fréquents en fonction du sport pratiqué…

# Tous sports

Les crampes du sportif apparaissent pendant la pratique de l’activité sportive. Elles peuvent être dues à :

Sur le terrain, il faut s’allonger et mettre le membre touché en hyper extension progressive et constante. Il faudra pratiquer, à la suite de la crampe, quelques exercices de contraction/décontraction et boire immédiatement de l’eau avant la reprise de l’effort.

Le massage immédiat est autorisé si on a éliminé impérativement toute autre lésion d’origine musculaire.

# TENNIS (Badminton – Squash)

L’un des accidents musculaires les plus connus peut se produire lors d’un match de tennis, avec une douleur très violente, voire syncopale au niveau du mollet. On
appellera cela le Tennis Leg : il s’agit d’un claquage ou d’une déchirure du mollet (jumeau interne) qui occasionnera un arrêt sportif de plus de 30 jours.

# ATHLETISME (Jogging – Saut – Courses)

Les sprinters connaissent souvent ce type d’accident musculaire. Il s’agit de lésions en pleine course des ischio-jambiers (muscles de la face postérieure de la cuisse). Selon l’intensité, il peut s’agir d’une simple contracture ou dans le cas extrême d’une déchirure complète.

Plus l’accident est grave et profond, plus l’athlète ressent une douleur en coup de poignard qui peut entraîner sa chute et l’arrêt de l’effort.

# FOOTBALL / RUGBY (Sports Collectifs)

Le claquage du quadriceps est fréquent, mais peut se retrouver également dans la pratique d’autres sports collectifs. Il s’agit d’une douleur du devant de la cuisse, avec une gêne à la marche, survenue essentiellement lors d’un shoot mal contrôlé.

Le repos est indispensable avec application de glace et compression.

Les massages sont formellement contre-indiqués. La reprise du sport est généralement permise après 3 ou 4 semaines, selon l’intensité de la lésion. Se méfier des complications chez l’enfant. Dans tous les cas, le médecin pourra s’aider d’une échographie musculaire.