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La slackline, nouvelle pratique des aînés

La slackline

Cette pratique proche du « funambulisme », s’est développée ces dernières années dans le Limousin.

Cette discipline permet de lutter contre le risque de chutes. Elle offre également la possibilité de travailler son équilibre, la confiance en soi et les sensations kinesthésiques.

Pour nos séniors, ou « aînés » chez nos voisins canadiens, les activités physiques en extérieures présentes de nombreuses vertus.

La pratique régulière peut retarder la diminution des aptitudes physiques et même, lorsque la pratique est intensive, leur assurer une condition physique bien meilleure que celle des plus jeunes. Comment cela est-il possible ?

Les bienfaits de l’activité physique chez les aînés

Après comme avant 50 ans, la pratique assidue et régulière d’activités physiques diversifiées améliore et préserve la condition physique (aptitude cardiorespiratoire, endurance, puissance et force musculaires, flexibilité, composition corporelle, etc.).

Elle facilite le maintien du poids et diminue le risque de souffrir de plusieurs maladies comme les maladies cardiovasculaires (dont l’hypertension et les accidents vasculaires cérébraux, désordres métaboliques comme le diabète de type 2, cancers du sein et du côlon). La pratique régulière diminue le risque de chute et augmente l’espérance de vie en bonne santé. De plus, La pratique d’activités physiques d’intensité moyenne ou élevée limite aussi l’apparition des symptômes du stress et de la dépression, tout en préservant les fonctions cognitives (fonctionnement du cerveau).

Plus le volume d’activités est grand et plus les effets seront bénéfiques. Par exemple, faire 90 minutes d’exercice par semaine permet de réduire le risque de décès prématuré d’environ 20 %, et en faire 300 minutes réduit ce risque d’environ 25 %. Vers quelles pratiques nos aînés peuvent-ils donc s’orienter ?

La slackline, qu’est-ce c’est ?

Deux arbres, une sangle tendue et le tour est joué. Cette pratique proche du « funambulisme », s’est développée ces dernières années dans le Limousin. Cette activité novatrice est mise en place par exemple à Limoges dans le cadre des « printemps sportifs », et est encadrée par les éducateurs sportifs de la ville.

Les stagiaires ont plus de 50 ans et sont plongés dans un cycle de 8 séances. Mais à quoi sert la slackline ?

La slackline, un outil de prévention !

Cette nouvelle discipline permet de lutter contre le risque de chutes. Elle offre également la possibilité de travailler son équilibre, la confiance en soi et les sensations kinesthésiques. Améliorer son équilibre c’est améliorer son quotidien ! Les aptitudes locomotrices sont préservées et le maintien à domicile assuré.

Le vieillissement entraîne une réduction de la masse musculaire, l’atrophie et la sarcopénie, avec diminution de la densité en fibres musculaires (principalement de type 2) et au plan fonctionnel, une diminution de la force musculaire augmentant les risques de chutes. Dans ce cadre, la slackline s’inscrit comme une activité préservant le maintien de l’autonomie.

L’avis de notre expert médecin du sport

Attention aux chutes il faut être prudent et commencer par marcher sur le sol afin de travailler la régulation posturale sans risque. Nous encourageons toutes les pratiques mais la sécurisation est une obligation dans le cas d’une proposition de pratique sport santé. Un encadrement de tous les instants reste conseillé !!!

Lien utile : Limoges propose aux plus de 50 ans de s’initier à la slackline (Reportage France 3)