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Surcompensation dans l’assiette

En période de compétition, la surcompensation glucidique est une des adaptations alimentaires essentielle !

Lorsqu’on parle de surcompensation, on évoque bien souvent les rythmes d’entraînement, permettant l’amélioration du niveau de performance.

Cette théorie fait référence à la l’intérêt d’inclure des périodes de repos relatif à la suite d’une phase d’entraînement intensif. Ce repos relatif apporte non seulement une « régénération » de l’organisme, mais permet également d’élever le niveau de performance générale de l’athlète, au-delà du stade initial (Platonov).

On oublie trop souvent que ce phénomène de « surcompensation » s’applique également aux réserves énergétiques en glycogène, réserves qui conditionnent directement l’effort en endurance. De l’importance de ces réserves va dépendre l’intensité ou la durée de l’effort.

L’alimentation du sportif veillera donc à potentialiser ces réserves en glycogène.

Cette « surcompensation » glucidique est ainsi possible grâce à une adaptation alimentaire et n’a nullement besoin d’un recours à une supplémentation ou une substance ergogène quelconque.
Le rythme des repas, ainsi que le moment de l’ingestion par rapport à l’effort gardent également une importance capitale.

Ces adaptations devront être personnalisées à chaque sportif, en tenant compte du type de discipline, des objectifs sportif, et des goûts et habitudes alimentaires mis en évidence par une enquête nutritionnelle préalable.