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Entorse externe de la cheville et sa complication l’arthrose tibio tarsienne

On dénombre plus de 6.000 entorses par jour en France .. 

Il s’agit le plus souvent d’un mécanisme de torsion en varus, soit seul et spontanément soit lors d’un contact avec un partenaire ou un adversaire

Sa fréquence 6 000 cas par jour !!! en France mais heureusement à caractère bénin.

Motif de survenue de l’entorse : un sol irrégulier, chaussure à semelles usée, instabilité, perte de repères, obstacle imprévu, chute Etc…

 

 Le saviez-vous : Les critères d’Ottawa

Il existe :

  • une douleur à la palpation de la partie postérieure de la malléolaire externe,
  • une impossibilité de marcher immédiatement après l’accident
  • une douleur en dehors du trajet du ligament latéral externe

Dans ce cas, on peut suspecter une entorse et une déchirure et un arrachement osseux.

Un bilan radiologique doit être fait : face, profil, face en rotation externe du pied avec des clichés complémentaires selon l’habitude ¾ externe ou forcé et une échographie 

Prise en charge sur le terrain

Un seul mot dès l’accident et pendant une petite semaine : GREC :
==> Glaçage Repos Elévation Contention

G comme glaçage qui réduit la température locale et entraine une vasoconstriction limitant la diffusion d’un hématome, de plus la glace a un effet antalgique

R comme repos afin de solliciter  au plus vite le processus de cicatrisation

E comme élévation pour diminuer le saignement et renforcer le retour veineux afin de lutter contre l’œdème

C comme contention ou compression pour stopper le saignement et aussi réduire la taille de l’œdème

La complication : l’arthrose de cheville

Post traumatique dans 75% des cas c’est-à-dire après une entorse l’instabilité chronique de cheville fini par provoquer une usure du cartilage et une destruction articulaire

Prévenir est essentiel. Comment ?

Traitement

 Pour vous informer : Une évolution fréquente :

La lésion ostéochondrale du dôme du talus est une complication fréquente des entorses de cheville à évoquer devant une symptomatologie de dérangement intra-articulaire (douleurs mal systématisées, sensations de blocage, instabilité subjective…)

Lorsque la lésion est latérale, son origine traumatique est probable. Fréquemment déplacées et de topographie antérieure, elles ne s’accompagnent d’aucune modification de la trame osseuse. Les lésions médiales ont une origine mixte (dégénérative,vasculaire, traumatique), leur topographie est plus postérieure et elles s’accompagnent plus volontiers de lésions sous-chondrales sous la forme d’une densification ou d’une ostéolyse

 Conclusion

Le meilleur traitement est préventif : bonne prise en charge initiale, bonne rééducation, bonne reprise et bon suivi post traumatique