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Le soleil, comment s’en protéger ?

Se proteger du soleil...

Cherchez l’erreur !

Tous les spécialistes sont d’accord pour reconnaître que le soleil est devenu un ami très dangereux.

En effet, au-delà des véritables coups de chaleur que l’on peut décrire lors de l’apparition d’hyperthermie maligne d’effort, le soleil est responsable d’un développement considérable de cancers de la peau.

Le vieillissement cutané, le coup de chaleur, la déshydratation peuvent certes avoir des conséquences graves.

Le cancer de la peau tue de plus en plus. Par exemple, dans le département du Nord, 2 500 cas nouveaux sont dépistés tous les ans.

En cas de lésion cutanée qui ne guérit pas spontanément ou de grains de beauté qui changent de couleur, il faut consulter son médecin ou son dermatologue.

Maîtres-mots : protection et hydratation

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Les dangers des cancers de la peau

Les cancers basocellulaires :

  • Bouton d’aspect irrégulier grossissant lentement avec une couleur variant aussi progressivement.
  • Petite blessure qui ne guérit pas ou qui réapparaît souvent au même endroit.
  • Petite zone ressemblant à une cicatrice avec démangeaisons ou douleur.

Les cancers spinocellulaires :

  • Croûte bourgeonnante pouvant finir par saigner.

Les mélanomes :

  • De plus en plus nombreux ils apparaissent au départ comme des grains de beauté avec une pigmentation qui change de couleur ou de forme.
  • Attention à l’augmentation irrégulière de taille et/ou d’épaisseur.

Le coup de soleil

Les lésions sont très variables, du classique coup de soleil à la réelle brûlure cutanée. Face aux agressions des UV, la peau a deux moyens de se défendre :

Le risque est accentué par la transpiration ou l’humidité de la peau. Une protection solaire résistante à l’eau doit être appliquée systématiquement. Le risque encouru est dans un premier temps une pigmentation brunâtre indélébile, disgracieuse, qui persiste après la disparition du bronzage. On ne peut négliger également le risque accru de cancer de la peau. Certaines études évoquent effectivement des doses d’UV particulièrement nocives lors des épreuves extérieures de longues durées.

Le plus souvent, l’on constate le coup de soleil après une exposition prolongée, sous forme d’une forte rougeur douloureuse, qui ressemble à une brûlure du 1er degré et qui va nous empêcher de bien dormir et se prolonger 3 à 4 jours.

Tous les sportifs ne sont pas égaux contre les coups de soleil et l’organisme possède des défenses naturelles contre ces coups de soleil :

Le traitement du coup de soleil

Il existe de nombreuses pommades et crèmes sur le marché. Toutefois, en cas de brûlures superficielles, des pulvérisations ou la brumisation d’eau fraîche sont conseillées. D’autres traitements doivent être utilisés après conseil médical.

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Comment éviter le coup de soleil ?

Quand se méfier du soleil ?

Photosensibilisation médicamenteuse

Très fréquente chez le sportif, cette photosensibilisation cutanée se rencontre après l’utilisation de pommade ou gel anti inflammatoire ou chauffant.

Il s’agit une réaction d’ordre allergique vis-à-vis du médicament ou de l’un de ses adjuvants, déclenchée par l’exposition aux UV. Elle se manifeste par une coloration des téguments, une rougeur douloureuse, en général limitée à la zone d’application. Cette réaction est particulièrement fréquente avec le Kétoprofène, très largement utilisé dans le milieu sportif. La difficulté du diagnostic de cette photosensibilisation, repose sur le fait qu’elle peut intervenir plusieurs mois, plusieurs années après l’exposition au médicament en cause. Des tests cutanés peuvent être proposés.

La seule méthode préventive consiste donc à protéger de l’exposition solaire, la zone d’application de pommade ou de gel.

Le rôle de l’alimentation

Lire à ce propos notre article : Alimentation et bronzage.

Enfin, il ne faut pas oublier que le soleil est également très néfaste pour les yeux, en provoquant des lésions pouvant être irréversibles, les enfants étant particulièrement fragiles à cette exposition solaire.

L’autre revers de la médaille est finalement bon chez le sportif puisque c’est grâce à son rayonnement que le sportif pourra, par le biais d’une alimentation équilibrée, avoir une dose en vitamines D suffisante.

Conclusion

Si le soleil est un véritable ami, jouant un rôle psychologique certain, et remplaçant dans la plupart des cas les anti-dépresseurs, il peut être un redoutable ennemi, si l’on ne prend pas quelques précautions d’usage pour s’en protéger.

Il est toutefois plus agréable de pratiquer un sport au soleil que sous la pluie et dans le froid. Le sport, c’est la santé, mais il faut consommer du soleil avec modération.