Epilepsie et Activité Physique Adaptée

L'épilepsie

L'épilepsie n'est ni contagieuse, ni un trouble psychologique !

Je suis épileptique et je pratique !

Quelques mots sur l’épilepsie

Selon la Haute Autorité de Santé, l’épilepsie est une maladie neurologique qui se traduit par des crises.  Indépendamment de  l’âge,  une crise peut toucher tout type de personne à n’importe quel moment de sa vie. D’après l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le diagnostic d’épilepsie est réservé aux personnes faisant des crises répétées, au moins deux crises récurrentes. Bien qu’imparfaitement connue, ce trouble d’origine neurologique, est assez courant.

Comment la crise se déclenche-t-elle ?

Des cellules cérébrales (appelées neurones) vont induire anormalement une décharge électrique soudaine et excessive affectant l’activité normale du cerveau. Selon l’endroit où ont lieu les décharges, les crises prendront différentes formes et pourront se produire de manières occasionnelles ou récurrentes. Pendant la crise, des modifications du comportement et/ou des fonctions cérébrales de la personne peuvent être observées (regards vagues, spasmes musculaires, mouvements saccadés et involontaires, modifications de l’état de conscience, sensations étranges ou convulsions).
           

On peut classer ces crises en deux catégories :

  • Les crises partielles : peuvent passer inaperçues (ex : type d’absence).  La décharge électrique excessive est limitée à une partie du cerveau- plus spectaculaire (convulsions, perte de connaissance).
  • Les crises généralisées : la décharge électrique excessive se produit dans tout le cerveau

 

Les causes de l’épilepsie

De nombreux facteurs affectent le cerveau et provoquent l’apparition de l’épilepsie. Les causes peuvent être d’origine génétique, acquise ou même avoir la double origine. L’épilepsie se distingue sous deux formes :

  • Épilepsie Idiopathique (60-70% des cas) : Causes le plus souvent inconnues
  • Epilepsie symptomatique (25 -40% des cas) : Génétique, Traumatisme à la naissance (hypoxie cérébrale), Trouble du développement (lésions fœtus), Traumatisme crânien, Infection (méningite, encéphalite, SIDA),  Tumeur cérébrale, Accident Vasculaire Cérébral (AVC), Désordre cérébrale dégénératif (démences, Alzheimer), Abus d’alcool ou de drogue ou écran numérique

 

Conséquences de l’épilepsie

L’une des premières conséquences de l’épilepsie est le recours à un traitement médicamenteux tel que des « antiépileptiques » ou des « anticonvulsants » afin de réduire l’apparition des crises.

Dans 50% des cas, les crises d’épilepsie sont maîtrisées. Ainsi, la mise en place d’un traitement est donc primordiale.
Remarque: On parle d’épilepsie sévère lorsque celle-ci résiste au traitement, lorsqu’elle entraîne un handicap ou lorsqu’elle est la conséquence d’une atteinte du cerveau.

 Il est important de prendre en compte les effets secondaires des traitements médicamenteux. En effet, la plupart des médicaments antiépileptiques ont certains effets indésirables.

  • Des symptômes physiques peuvent apparaître comme la somnolence, la perturbation du sommeil, les étourdissements et/ou les troubles digestifs.
  • Des symptômes psycho-cognitifs tels que des changements ou des fluctuations de l’humeur, des problèmes d’apprentissage, de concentration, d’attention ou de mémoire peuvent également apparaître.
  • Des problèmes de comportement (hyperactivité, irritabilité), des crises plus fréquentes ou des rares réactions dangereuses telles que l’hypersensibilité ou l’insuffisance hépatique sont probablement visibles par la prise de ces médicaments.

Des effets secondaires différents sont à observer chez l’enfant ou l’adulte. Les facteurs individuels notamment génétiques sont importants à prendre en compte. En effet, deux enfants prenant le même médicament peuvent réagir de manières différentes.

Certains effets secondaires sont passagers et disparaissent de façon progressive. D’autres sont potentiellement graves et dangereux comme la léthargie extrême, une respiration difficile, des éruptions cutanées, des changements de comportements extrêmes. Ces effets secondaires « dangereux » surviennent généralement au début du traitement ou après un changement de traitement. Si vous constatez ces effets secondaires, il est important d’en parler à votre médecin.

Les conséquences de l’épilepsie sur le mode de vie

L’épilepsie entraîne de nombreuses autres conséquences. En effet, pour une personne épileptique, il conviendra d’adapter son mode de vie pour optimiser sa sécurité et son bien-être quelque soit son âge. Il s’en suit aussi des répercussions dans l’éducation (classe adaptée) et dans la vie socio-professionnelle. La pratique de loisir nécessite un encadrement particulier et la question de l’accès ou la conservation du permis de conduire doit être abordée. Enfin, l’orientation professionnelle peut nécessiter un aménagement du poste de travail, mais certains postes peuvent être interdits (travail à la chaîne, en hauteur, sur machine dangereuses, nécessitant permis de conduire professionnel, transport ferroviaire, aviation, plongeur prof, police …). C’est pourquoi, l’épilepsie demande d’être vigilant et dans certains cas nécessite un suivi particulier.

D’autres effets, d’ordres psychologiques, sont aussi observables dans l’épilepsie, à savoir la dépression, la colère, l’anxiété, le stress, la frustration, l’inquiétude face à l’avenir, ou encore des réactions négatives (personnelles ou collectives) par peur ou par manque de connaissances sur la maladie.

Pour atténuer les conséquences de la maladie, des traitements non médicamenteux sont aussi envisageables. Entre autre, et c’est le point que nous allons développer, l’Activité Physique (AP) et notamment l’Activité Physique Adaptée (APA) fait ses preuves et montre l’intérêt et les effets bénéfiques de la pratique physique et/ou sportive chez des personnes épileptiques.

Le rôle de l’activité physique sur l’épilepsie

Halte aux idées reçues!

L’épilepsie ne constitue pas une contre-indication à la pratique du sport.

Basée sur des études expérimentales et cliniques, l’AP a prouvé ses effets neuroprotecteurs et antiépileptogènes.

En effet, l’AP régulière va permettre d’améliorer le contrôle des crises. En stimulant la zone motrice du cortex, elle va rehausser le seuil d’excitabilité des neurones qui sont anormalement bas chez une personne épileptique.

Souvent citée comme une thérapie complémentaire, l’AP réduit la fréquence des crises, améliore la sensibilité et favorise une meilleure intégration sociale. Comme dit précédemment, un épileptique peut parfois développer une dépression ou être atteint de troubles anxieux. Ces conditions ont un effet négatif sur la qualité de vie de ces personnes. L’AP, pouvant moduler plusieurs systèmes de neurotransmetteurs (la noradrénaline et la dopamine plus précisément), va permettre d’agir positivement sur ces conditions.

D’autres comorbidités encore peu étudiées dans l’épilepsie sont l’obésité et la réduction de la densité osseuse. En effet, certains médicaments antiépileptiques sont corrélés à un risque important de gain de poids et/ou  d’une baisse de la densité osseuse. Estimant que la pratique d’AP régulière induit des effets bénéfiques sur ces deux dimensions, elle a une influence positive sur la diminution de l’indice de masse corporel (IMC) et régule la densité minérale osseuse.

Activité Physique Adaptée et épilepsie: les bienfaits

L’APA regroupe l’ensemble des Activités Physiques et Sportives, et est adaptée aux capacités de la personne. Elle est dispensée auprès de tout type de personnes à des fins de prévention, de rééducation, de réadaptation, de réhabilitation, de réinsertion, d’éducation et/ou de participation sociale (SFP-APA).

En effet, on observe spécifiquement chez les personnes épileptiques des effets positifs à la pratique des APA. Un programme adapté va permettre de réduire la susceptibilité et les comorbiditées de l’épilepsie. Ceci grâce à une réduction du stress mais aussi par l’intermédiaire de neurotransmetteurs comme  la sérotonine, la noradrénaline ou la dopamine qui vont, grâce à l’APA, augmenter ou mieux se synthétiser.  Cette réduction du stress entraîne une diminution de l’activité hormonale et va permettre la réduction de la survenue des crises.
Des études ont comparé des sujets épileptiques actifs à des sujets épileptiques inactifs. En conséquence, il est prouvé qu’un niveau plus faible de dépression chez les sujets actifs va permettre de diminuer des facteurs, sensibles chez ce type de personnes et touchant la qualité de vie, à savoir la capacité à travailler, la sociabilité, la stabilité familiale, l’adaptation aux crises ou encore la stigmatisation.

Bouabid K et al., en 2010ont montré qu’un programme en APA de trois mois de type aérobie montre une diminution de la fréquence des crises d’épilepsie de 38% entre la période de pré-entraînement et la période post-entraînement. Elle démontre également une amélioration de la condition physique et du bien être (amélioration de l’équilibre, de la force-tonicité du tronc, des membres inférieurs et de la qualité de vie). La fréquence de l’activité est de 2 à 3 fois par semaine pour une durée de 30 à 120 minutes.

Sur une approche bio-psycho-sociale, nous pouvons observer les effets positifs à la pratique des APA chez les personnes atteintes de troubles épileptiques.

Physiques :

  • diminution de l’IMC
  • augmentation de la force et de la tonicité du tronc et des membres inférieurs
  • amélioration de l’équilibre

Psychologiques :

  • comportements apaisés (stress et anxiété qui diminuent)
  • diminution du risque de dépression
  • sensation de bien être

 Sociaux :

  •  amélioration de la qualité de vie
  • intégration sociale favorisée
  • valorise et rend plus autonome l’individu


Un vrai bénéfice pour les épileptiques?
 La réponse est OUI.           

Remarque: Bien entendu avant la pratique d’activité physique, il est indispensable d’avoir un avis médical.  La prudence s’impose lors d’un changement de traitement ou lorsque le traitement est en phase d’ajustement.

Pendant la pratique d’une AP, les crises sont rares. Les décharges épileptiformes (qui provoquent la crise) diminuent durant l’exercice. La Recherche explique cet effet positif de l’AP en avançant plusieurs hypothèses:

 L’hyperventilation causée par l’exercice, en réponse à une demande accrue de l’organisme en oxygène, prévient l’hypercapnie (baisse critique de la concentration de gaz carbonique dans le sang). Or, l’hypercapnie est un facteur déclencheur de la crise d’épilepsie. Notons que l’hyperventilation se présente sous la forme d’une respiration anormale, accélérée et amplifiée. Au moment de l’hyperventilation, on peut observer au niveau pulmonaire une baisse de la pression partielle de dioxyde de carbone (CO2). Autrement dit, le temps expiratoire est diminué et ne permet plus aux poumons de retrouver leurs positions de base en fin d’expiration. Ce déséquilibre  métabolique fait parti des facteurs déclencheurs d’une crise d’épilepsie comme l’hypoglycémie, l’hyperglycémie ou encore l’hypoxie. Qu’elle soit volontaire ou non, l’hyperventilation doit être évitée et pour cela il est déconseillé pour une personne épileptique de pratiquer des exercices physiques à haute intensité. En revanche, le sportif qui se dépense, respire plus profondément. Contrairement à l’hyperventilation, la respiration plus profonde n’accroît pas le risque d’une crise car les différents effets d’une respiration approfondie s’annulent réciproquement sous l’effort physique. C’est une raison de plus pour les personnes atteintes d’épilepsie de pratiquer de l’AP.
  • L’effet relaxant des endorphines, libérées pendant l’exercice, pourrait améliorer l’électroencéphalogramme (EEG).
  • Le niveau de vigilance engendrée par l’AP peut également avoir un effet antiépileptique. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les crises surviennent plus fréquemment chez le sujet au repos, endormi ou peu occupé. Remarque: la crise survient le plus souvent sur “le banc de touche”.
  • Enfin, la sensation de bien-être amenée par l’exercice et l’amélioration de la condition physique font en sorte que les épileptiques se sentent mieux, ce qui leur permet de mieux contrôler les crises.

A savoir: 60% des épileptiques peuvent pratiquer une activité physique.

L’APA est possible mais avec une réflexion en amont entre le patient, le médecin et le professionnel encadrant l’activité (Enseignant en Activité Physique Adaptée – EAPA).
Des données sont à prendre en compte:

➢      Les crises

  • Le type
  • Horaires
  • La fréquence
  • Les facteurs déclencheurs

➢      Le sujet

  • Sa motivation
  • Les éventuels troubles associés : cognitifs, psychologiques, moteurs

➢      L’ APA

  • Le type
  • Les modalités (en terme d’encadrement, de fréquence, d’intensité et de durée)

Comme nous l’avons souligné précédemment, l’APA est encadrée par un Enseignant en APA. Sa spécialité est l’AP pour la Santé. Il maîtrise les risques et les bénéfices liés à la spécificité de la pathologie. C’est pourquoi il peut établir en accord avec le médecin et le patient, un programme individualisé ou collectif d’APA afin de répondre aux besoins de l’individu.

Le tableau ci dessous présente les différentes activités physiques et leurs risques chez les personnes épileptiques.

Aucun risque

Risques de blessures  (tête, noyade…)

Considérées comme dangereuses

Liste des activités physiques

✓    Course à pied✓    Gymnastique d’entretien✓    Ski de fond✓    Danse✓    Randonnée✓    Golf✓    Tennis✓    Tennis de table

✓    Hockey  sur gazon et baseball avec port de casque obligatoire

✓    Sports collectifs

✓    Ski alpin, surf✓    Natation avec surveillance✓    Équitation et vélo avec port du casque obligatoire✓    Gymnastique aux agrès ✓    Alpinisme/escalade✓    Parachutisme✓    Plongée sous marine✓    Spéléologie✓    Navigation en eaux vives✓    Sports motorisés✓    Sports de combats

On constate que les personnes épileptiques peuvent exercer pratiquement toutes les AP et sportives sans grand risque.

 Conseils à la pratique d’AP et consignes de sécurité

Afin de pratiquer en toute sécurité, quelques conseils sont à donner à la personne épileptique pratiquante et aux personnes qui l’accompagnent.

Il est nécessaire de connaître le mieux possible son épilepsie, son type et la fréquence des crises afin d’en informer les personnes qui encadrent ou accompagnent la pratique sportive. Il existe plusieurs profils.

Les personnes qui font des :

❏             Crises nocturnes. Ils ont la possibilité d’accéder à de nombreux sports

❏             Crises fréquentes. On conseille de pratiquer des sports au sol ou en groupe (gymnastique, athlétisme, handball…)

❏             Crises liées à une photo-sensibilité. Il faut éviter les sports aquatiques à cause des reflets du soleil sur l’eau.

On distingue certaines consignes pour la pratique des personnes atteintes d’épilepsie mais les mesures de sécurité pour chaque activité et pour chaque sport sont les mêmes pour tous les sportifs. Cependant il est important d’accentuer certaines consignes:

❏             Port de casque en vélo, ski, hockey sur gazon et baseball

❏             Être accompagné lors de la pratique libre

❏             Informer le personnel, l’entraîneur de votre pathologie lorsque vous pratiquer afin qu’ils aient un oeil plus attentif sur vous.

❏             Ne pas nager seul dans les eaux non surveillées.

❏             Les sports nautiques doivent se pratiquer avec un gilet de sauvetage et en groupe

❏             Préférer une respiration profonde à une hyperventilation

 

Conseils en cas de crise durant la pratique

1- En cas de crise convulsive

  • Mettre la personne allongée au sol et protéger sa tête (coussin…). Dès que possible, la mettre sur le côté afin de l’aider à respirer, de libérer sa salive qui s’accumule dans la bouche. Si elle porte des lunettes, lui retirer doucement.
  • Sécuriser l’espace autour de la personne en retirant tout objet pouvant la blesser
  • S’assurer qu’il n’y a rien qui obstrue les voies respiratoires en ouvrant la bouche et en regardant simplement. Ne mettez rien dans sa bouche !! Vous risquerez soit de vous faire mordre, soit de lui casser les dents ou de lui luxer la mâchoire. Vous pourriez également déclencher des réflexes de vomissements ou de fausse déglutition.
  • Desserrez ses vêtements (cou, taille) afin de faciliter sa respiration.
  • Durant la période de confusion qui peut suivre la crise, rassurez la personne et laissez lui le temps de reprendre ses esprits.

Il sera nécessaire d’appeler une aide médicale que dans les cas suivants:

  • La crise dure plus longtemps que 5 minutes (si ce n’est pas habituel) et/ou se suivent sans reprise de conscience entre elles ou que les convulsions durent plus de 10 minutes.
  • Si la personne s’est cognée la tête et ne présente pas de signes de reprise de conscience dans les 10 minutes qui suivent la fin des convulsions. Cette inconscience pourra être due à une commotion cérébrale. Certaines personnes peuvent dormir après une crise, elles vont donc réagir si on les secoue, d’autres seront inconscientes et ne réagiront pas.
  • S’il y a une blessure que vous ne pouvez pas soigner ou des douleurs particulières.

2- En cas d’absences

Cette crise est souvent brève et ne se remarque pas toujours. Durant ce type de crise, certaines informations peuvent échapper à la personne. N’hésitez pas à lui répéter les instructions.
Il est possible d’arrêter une absence en attirant fortement l’attention de la personne; soit en la touchant ou en lui parlant par exemple.

 3- En cas de crise partielle complexe

Ce type de crise met les personnes dans un état de conscience altérée. Elles peuvent avoir un comportement particulier (se lécher les lèvres, tirer ses vêtements, errer sans but avec une expression hagarde…), dans ce cas :

  • Accompagner la personne et l’éloigner en douceur de toutes sources de danger.
  • Laisser la crise se dérouler naturellement
  • Après la crise, la réconforter et avoir une attitude calme et accueillante.

 

Sport de haut niveau et épilepsie

Il est possible.

Épileptique, Marion Clignet a commencé le cyclisme  pour traiter son épilepsie. Elle fut 6 fois championne du monde de cyclisme et 2 fois médaillées aux Jeux Olympiques. Elle est la preuve que le sport de haut niveau est accessible aux personnes épileptiques.

❖      Quelques chiffres :

Près de 500 000 personnes souffrent d’épilepsie en France – dont la moitié ont moins de 20 ans.
– 1% de la population mondiale est atteinte de troubles épileptiques
– 5% de la population mondiale peut avoir une crise unique à un moment donné de sa vie.

 

Article rédigé par  Blandine CHAPEL –  Charlène GILLANT – Méghanne LE DANTEC

 

Vers qui se tourner pour pratiquer

Les Enseignants en APA sont des professionnels, ils sont rassemblés pour la majorité dans une association; la Société Française des Professionnels en APA  qui s’intéresse au développement des APA dans le secteur de la santé et du handicap.

Enfin, vous pouvez également vous adresser aux auteurs de cet article: enseignantes en APA et étudiantes en Master 2 Activité Physique pour la Santé (APPS) à Montpellier.

– Blandine CHAPEL – blandine.chapel@hotmail.fr

– Charlène GILLANT – charlene_gillant@hotmail.fr

– Méghanne LE DANTEC – meghanne.ld@orange.fr

L’IRBMS met son site à la disposition des étudiants en Master APPS, le contenu de cet article peut être modifié sur simple demande argumentée contact@medecinedusport.fr

Pour tout autre contact adressez-vous directement aux auteures

 

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