Grossesse, santé du bébé, et son avenir d’adulte

Depuis longtemps, on connaît malheureusement les effets des carences alimentaires de la mère
sur le développement du fœtus.

Certains déficits s’accompagnent d’un risque augmenté de malformations du bébé, dont l’une des plus connues est le spina bifida (malformation de la colonne vertébrale).

On connaît également les répercussions directes sur le bébé des mères carencées en vitamine D, avec des risques d’hypo-calcémie à la naissance et des malformations diverses.

Les risques des carences nutritionnelles
au cours de la grossesse

Le premier risque le plus connu est la naissance de bébé avec un petit poids. Cela va engendrer une croissance accélérée jusqu’à l’âge de 2-3 ans, et peut développer ultérieurement des risques de réaction avec obésité ultérieure.
Il existe par ailleurs des études qui ont montré un lien entre un retard de croissance dans le ventre de la mère (intra-utérin) et des risques d’hypertension, d’artéro-sclérose coronaire, de diabète de type II chez l’adolescent et le futur adulte.

Les vertus de l’allaitement maternel

Si on a donné beaucoup de vertus à l’allaitement maternel, ne serait-ce que pour protéger la mère et limiter les facteurs de risque de cancer du sein, il faut savoir que l’allaitement maternel peut protéger l’enfant contre une obésité future, en modifiant le profil lipoprotéïque qui se retrouve stable au moment pubertaire (13-16 ans).
L’allaitement maternel protège contre les risques futurs d’artéro-sclérose, contre les maladies cardio-vasculaires, et contre le diabète de type II.

Comment gérer une bonne espérance de vie ?

Un bon démarrage dans la vie passe par la vie intra-utérine, avec une diététique adaptée à la grossesse, en surveillant les déficit en vitamine D, en fer, et en apport de folates. Par ailleurs, l’enfant qui pourra bénéficier d’un allaitement maternel pourra mieux se défendre vis à vis de maladies chroniques.

En tout état de cause, si pour des raisons sociales, médicales ou autres, il n’est pas possible à la mère de nourrir, l’alimentation du bébé prend toute son importance pour la prévention de l’obésité infantile.

En effet, en France, près de 20% des enfants présentent une surcharge pondérale, dont 3% présentent une obésité sévère. La moitié de ces enfants obèses sera des adultes obèses, entraînant une surmortalité de plus de 50%.

En dehors des conseils de bonne alimentation et d’apports nutritionnels conseillés, bouger semble un facteur associé indispensable à une bonne alimentation. Privilégiez les déplacements à pied pour aller à l’école, évitez les jeux vidéo ou le temps passé devant la télévision, inculquez chez votre enfant le goût pour les activités physiques et sportives.

Il est nécessaire de dépister précocement les enfants à risque. Le médecin surveillera particulièrement ceux dont l’un des parents est obèse, ceux qui présentent une courbe d’IMC (Indice de Masse Corporelle) anormale avant l’âge de 5 ans, et ceux qui présentent au moment de la puberté une surcharge pondérale significative.

Le bébé qui présente l’adulte en devenir doit retenir toutes nos attentions. Bougez, c’est la Santé® s’applique dès la naissance, bien avant les premiers pas.

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