Entraînement le midi : adapter son alimentation

La Bobologie au quotidien, aux Editions IRBMS
 Entraînement le midi : adapter son alimentation

Le midi, privilégiez la salade !

De nombreux sportifs profitent de la coupure du déjeuner pour s’entraîner, n’hésitant pas à sacrifier le repas du midi, par manque de temps, et par impossibilité de se restaurer correctement. Quelle solution…

Que se passe-t-il si je m’entraîne sans manger ?

L’apport énergétique étant insuffisant, l’entraînement risque fort d’être peu efficace. Un grand nombre de contre performances repose sur cette erreur alimentaire. Bien sûr vous terminerez votre entraînement, mais sans entrain, sans énergie, avec la faim au ventre.

Quel intérêt de s’entraîner dans ces conditions ?

La sensation de fringale marque la carence énergétique.

Persister à ne pas s’alimenter conduit à mettre l’organisme dans une situation de souffrance et d’intolérance à l’effort : le muscle va donc chercher l’énergie nécessaire en puisant sur ses propres réserves, qui sont très limitées, ce qui risque de conduire à des lésions des fibres musculaires. D’où l’apparition de problèmes musculaires, de blessures et de mauvaise récupération.

A l’extrême, le sportif risque un malaise hypoglycémique, avec perte de connaissance, pouvant être lourd de conséquence.

Quelques adaptations nécessaires ?

Tout d’abord, il faut préparer son organisme à l’effort du midi.

Prévoir une collation de 11H par exemple, composée d’un apport en sucre complexe (barres céréalières, gâteau de riz ou semoule, pain), d’un fruit (ou jus de fruit, compote), et pourquoi pas un produit laitier (yaourt, fromage blanc).

L’entraînement sera supporté par une boisson glucidique d’effort spécifique. Cet apport énergétique permettra d’une part d’éviter l’hypoglycémie, et d’autre part d’améliorer la qualité de l’entraînement. Il sera bien sur préférable de composer soi même sa boisson d’effort, pour qu’elle soit la plus adaptée au type d’entraînement et à la discipline pratiquée. Les conseils d’un nutritionniste peuvent alors être très utiles.

Après l’entraînement, il faudra prendre le temps de se restaurer, même rapidement avant de reprendre le travail posté de l’après midi. Gardez à l’esprit que sauter un repas n’a jamais fait maigrir, et conduit inévitablement à mettre l’organisme en état de souffrance, source de mauvaise récupération et d’intolérance à l’effort. La qualité de votre travail l’après midi s’en ressentira, votre irritabilité aussi !

Si vous n’êtes pas adepte du sandwich, il y a toujours la solution de la salade de féculents et de crudités, accompagnée d’une viande froide. Terminez votre repas par un produit laitier et un fruit ou compote, produits qui existent actuellement en portion individuelle facilement transportable. Déjeuner sur le pouce au boulot ne donne plus une mauvaise image, et commence même à être un facteur de mode dans certains milieux professionnels.

Certaines restaurations rapides ou Food trucks proposent également des plats de qualité.

Que penser du sandwich ?

Le sandwich est trop souvent considéré à tort comme une erreur alimentaire. Pour le sportif n’ayant pas le temps ni la possibilité de se restaurer convenablement il reste un très bon produit, en fonction de la garniture que vous y mettez !

Le pain constitue une source de glucide, le jambon de protéine. Il faudra de préférence éviter les pains briochés (viennois), et privilégier les pains spéciaux (complets, céréales, son…).
Les crudités sont sources de vitamines et de fibres. Ce n’est pas la quantité de beurre présente à l’intérieur qui va venir perturber la ration lipidique.

Pas le temps de manger = sandwich + produit laitier + fruit + eau

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