Sport Santé sur Ordonnance et crise sanitaire : vers une prescription accompagnée à domicile ?

Questions sport santé

En période de Covid-19 post confinement il faut innover pour répondre aux enjeux Sport Santé !

Le constat est unanime pendant près de deux mois en raison de l’épidémie du Covid-19 les patients porteurs de maladies chroniques et/ou en ALD ont déserté les cabinets médicaux, les consultations de spécialistes et les hôpitaux.

Ceci est vrai aussi pour tous les patients bénéficiant d’une prise en charge Sport Santé sur Ordonnance car les acteurs « Sport Santé » ont suspendu les séances dédiées afin de respecter les règles du confinement.

Tous les spécialistes émettent une grande inquiétude sur l’état sanitaire post Covid avec des malades porteurs de maladies chroniques à l’état de santé dégradée et les nouveaux malades qui privés de dépistage, de suivi ou de soins ont développé une maladie chronique. Sans parler des malades symptomatiques ou non post Covid qui présentent des séquelles cardiorespiratoires.

L’état d’urgence Sport Santé est une réalité mais il serait contre-productif en termes de santé publique de reconduire sans expertise le dispositif antérieur qui a montré ses limites.

► Innover c’est optimiser les actions Sport Santé en réinventant le parcours de soins dit « Sport Santé » et « Sport Santé sur Ordonnance ».

Le constat

Les séances dites « Sport Santé sur Ordonnance » s’adressent aux personnes susceptibles de développer des formes graves du Covid-19 en raison des comorbidités et aussi de l’âge.

Les personnes en ALD ou ayant un facteur de risque (obésité) permettant leur inclusion dans un programme sport santé ont possiblement eu une dégradation de leur état de santé ou du moins une baisse certaine de leur condition physique en raison du confinement.

Des personnes incluses dans les sessions avant l’épidémie ont peut-être eu le Covid-19 et même si elles sont guéries elles peuvent présenter des séquelles cardiorespiratoires, musculaires ou psychologiques.

La population est plus préoccupée par le peur d’attraper la maladie Covid-19 alors qu’elle sait qu’elle se développe en 85% de formes bénignes que de prendre en charge ses facteurs de santé. Il faudra donc de nouveau communiquer sur les bienfaits de l’activité physique.

► En raison du retard de prise en charge des maladies chroniques à cause de la peur de consulter, le nombre de personnes en ALD pourrait augmenter sans compter les personnes du post Covid-19.

Bon à savoir

Selon la Direction générale de la Santé (DGS) : les personnes en situation d’obésité figurent parmi les publics les plus vulnérables à l’épidémie de Covid-19, l’obésité étant un facteur indépendant de complications et selon une étude récente, plus de 47 % des patients infectés entrant en réanimation sont en situation d’obésité, l’obésité augmentant significativement le risque d’être placé sous respiration mécanique invasive.

Les conséquences organisationnelles

Rien ne peut plus être comme avant le 15 Mars 2020, il faut tout repenser, restructurer, réévaluer et sécuriser afin de répondre à cet enjeu formidable de la dispensation de l’activité physique comme thérapie non médicamenteuse. Il faut innover pour définir un nouveau parcours de soins sport santé.

  • En respectant les consignes du déconfinement.
  • En respectant l’ensemble des gestes barrières et la distanciation.
  • En fournissant ou en encourageant le port de masques compatibles « activités physiques ».
  • En réévaluant systématiquement l’état de santé des malades inclus.
  • En réévaluant systématiquement l’état de forme des malades inclus.
  • En réalisant un nouveau bilan global en lien avec le médecin traitant.
  • En favorisant l’utilisation des traqueurs ou traceurs protégeant les contacts sécurisés.
  • En proposant des protocoles adaptés et individualisés en fonctions des nouveaux bilans.
  • En surveillant et en réagissant devant tout malaise, état de fatigue soudain ou température corporelle.

► Autrement dit en innovant pour rassurer le patient tout en répondant à l’enjeu de santé publique.

Les conséquences pratiques

Le respect des gestes barrières imposera une sécurisation des pratiques avec un ratio nombre de patients/espace compatible avec au moins deux mètres de distance entre les personnes et une surface virtuelle de 4m2 si la séance est considérée comme « sport » (prévention primaire ?) et respecter les recommandations des soins si la séance est considérée comme « santé » (prévention secondaire et tertiaire avec un acteur de la santé ?).

  • Pas de salle d’attende commune et un accès individualisé.
  • Le respect des gestes barrières imposera une désinfection des surfaces et objets avant et après chaque nouveau groupe et l’interdiction pendant la séance d’utiliser plusieurs ergomètres.
  • Pas de contact entre les participants par exemple pas d’exercice autoportée pour le renforcement musculaire.
  • Le port des gants pourra être conseillé pour utiliser les ergomètres (vélos, rameurs, tapis roulant, banc de musculation) mais une démonstration technique afin d’enlever ses gants en toute sécurité peut être proposée puis la désinfection après chaque utilisation sera effectuée.
  • L’utilisation généralisée du gel hydroalcoolique avant, pendant et après la séance et surtout la possibilité de se laver les mains et avant-bras au savon après la séance.
  • Protéger les yeux contre la sueur et surtout déconseiller aux personnes de se passer les mains sur le visage ou d’essuyer ses yeux avec les mains et donc possiblement porter des lunettes transparentes type cycliste.
  • Chaque personne apportera son propre tapis de gym ou d’activité et en sera responsable.
  • Interdiction de partager collations ou boissons et toute forme de convivialité collective.
  • Eviter la convivialité de proximité avant, pendant et après la séance.

► Le constat sera vite évident : chez soi c’est plus sécurisant pour beaucoup de patients, il faudra donc démontrer que la sécurisation est maximale.

Or le message pertinent du Ministère de Sport est « Faites-vous plaisir ! ». Par-dessus tout, il est important de prendre du plaisir. Il ne sert à rien de vous forcer à faire quelque chose que vous n’aimez pas. Que ce soit en vous créant une playlist d’entraînement, en faisant du sport avec des amis ou en variant les activités que vous faites, ce qui compte, c’est de compenser l’effort par le plaisir.

Motivez-vous à plusieurs et au maximum 10 personnes. Partager ses objectifs d’activité physique avec ses proches permet aussi de vaincre l’anxiété de contagion.

La solution passera-t-elle alors par des séances à domicile ou en lieu sécurisé à plusieurs (max 10) ou en famille avec un télécoach ou une appli partagée autours de défis individuels ou collectifs.

Les conséquences individuelles

  • Chacun doit se responsabiliser et le respect des nouvelles règles de prise en charge devra être auto approprié par les patients et les encadrants systématiquement.
  • Chaque personne qui présente des signes de la maladie ou qui se croit atteint du Covid-19 doit rester chez elle et se faire dépister.
  • Les encadrants doivent montrer l’exemple et veiller aux bonnes règles de sécurisation et aussi se faire dépister si besoin.
  • La prise de sa température avant de se rendre à une séance sport santé doit devenir un réflexe pour stopper le « R0 ».

► Le constat sera vite évident chez soi c’est plus sécurisant mais tout doit être mis en œuvre pour rompre ce ressenti et redonner au sport santé ses vertus sociales pour agir sur le bien-être général.

Les conséquences sur la qualification des intervenants

  • Comment imaginer une prise en charge sans nouvelle formation sanitaire et hygiéniste préalable ?
  • Comment ne pas réécrire l’organigramme de prise en charge entre acteurs du sport et de la santé car les conditions d’inclusion seront en lien avec des directives actuellement non harmonisées entre les ministères de la santé et du sport ?
  • Comment imaginer une prise en charge sans une formation au langage commun concernant les risques du Covid-19 et donc la mise en place d’une plateforme nationale ou régionale qui apportera au fur et à mesure de l’avancé du savoir « prouvé » les réponses aux nombreuses interrogations des médecins, acteurs sport santé mais aussi collectivités et patients ?
  • Comment imaginer une prise en charge sans une formation médicale adaptée et complémentaire même si le patient est classé en grade 1 sans impotence fonctionnelle ?

Car la problématique est : Comment proposer une pratique sécurisée, progressive et adaptée améliorant les indicateurs de santé aux connaissances évolutives sur le Coronavirus ?

Réflexions sur la prescription Sport Santé à domicile

Toutes ces contraintes sont-elles compatibles avec la loi, le décret et l’instruction interministérielle qui précise les conditions de dispensation et de réalisation du Sport Santé sur Ordonnance ? Quid des labellisations des Maisons Sport Santé réalisées avant le Covid-19 et de leurs objectifs ?

Le Covid-19 va accentuer la précarité et augmenter les difficultés de la pérennisation des pratiques chez les patients porteurs de maladies chroniques en effet à l’appréhension de se blesser, d’accentuer leur handicap de santé en prenant de l’âge, de ne pas ressentir les effets de l’activité avant de longues semaines, de ne pas savoir si ce que l’on leur propose est conforme à la prescription de leur médecin. S’ajoute la crainte de la contamination potentielle, sans parler du reste à charge patient qui deviendra le frein majeur.

Le Sport Santé ne sera plus qu’une activité par obligation de santé et dans ce cas le médicament qui est l’activité physique peut être « administré » à domicile et individuellement et donc grâce aux activités coachées chez soi, sur appli ou à la télé, et sous la surveillance de type télémédecine le patient observera la dispensation de son médecin. Les plus motivés resteront accrochés et en forme. Les personnes en situation de précarité devront être accompagnées à domicile.

► La prescription du Sport Santé devra donc se réinventer. Innover pour motiver les malades chroniques et ceux porteurs de facteurs de risques autour d’autres valeurs.

Pour résumer…

Cette période de crise sanitaire a permis à l’équipe scientifique de l’IRBMS de proposer à ses lecteurs de nombreux articles sur les bienfaits de l’activité physique en période d’épidémie et de prévention suite aux risques d’une reprise sportive trop rapide post confinement. Ce contexte inédit fut l’occasion de réfléchir sur l’efficacité de la prise en charge des patients porteurs de maladies chroniques et/ou en ALD dans le cadre du programme Sport Santé sur Ordonnance.

Le Covid-19 aura démontré qu’être obèse, hypertendu, cardiaque ou insuffisant respiratoire… un homme… et âgé, étaient des vulnérabilités de santé majeures.

  • Comment inciter ces malades à bouger pour leur santé et indirectement pour leur survie en cas d’infection ?
  • Comment amener plus d’hommes dans les sessions sport santé ?
  • Comment motiver les aînés à bouger plus ?
  • Comment proposer des protocoles efficaces améliorant les indicateurs de santé ?

… Sport Santé plaisir pour son bien-être ou « médicament » contraint pour sa santé… il faudra choisir sauf si innover c’est proposer un juste milieu !!!

Document d’orientation de la HAS et applicable par extension au Sport Santé sur Ordonnance

Source consultée le 07/05/2020 : Prise en charge des patients post-COVID-19 en médecine physique et de réadaptation (MPR), en soins de suite et de réadaptation (SSR), et retour à domicile

HAS : Haute autorité de santéLe COVID-19 est responsable d’une atteinte respiratoire, mais également d’autres déficiences (neurocognitives, cardiovasculaires, digestives, hépato-rénales, métaboliques, psychiatriques, etc.). Les séquelles possibles sont secondaires aux atteintes spécifiques de l’infection virale et à l’emballement du système immunitaire, mais aussi aux complications « non spécifiques » du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA), de l’immobilité et des séjours prolongés en soins intensifs. Les déficiences plus ou moins sévères, d’ordres respiratoire, cardiovasculaire, rénal, neurocognitif, psychiatrique, musculo-squelettique, métabolique et nutritionnel, entraînant une limitation d’activité, sont fréquentes et particulièrement importantes chez ces patients, et nécessiteront une prise en charge prolongée.

Commentaire by IRBMS : les déficiences post Covid-19 peuvent aussi toucher à un degré moindre les personnes ayant fait des formes asymptomatiques ou mineures et il est donc impératif de réévaluer tous les patients inclus avant le Covid afin de réadapter les protocoles de prise en charge.

Le risque de contamination nécessite d’appliquer strictement les mesures de protection lors des séances de rééducation/réadaptation pendant la phase contagieuse qui peut durer au-delà de la phase aiguë.

Commentaire by IRBMS : ceci s’applique donc aux séances Sport Santé.

Les objectifs de l’hospitalisation en MPR sont le bilan diagnostique et l’évaluation des déficiences spécifiques et des limitations d’activités, la structuration des programmes de rééducation/réadaptation, et le suivi des complications médicales.

Commentaire by IRBMS : on peut imaginer que les objectifs du Sport Santé relais post Covid et malades chroniques soient les mêmes.

Certains patients requièrent un programme de rééducation/réadaptation pluriprofessionnel coordonné par un médecin de MPR. Le recours à l’oxygénothérapie est souvent nécessaire.

Commentaire by IRBMS : si certains patients peuvent pendant très longtemps présenter une désaturation en oxygène pourquoi ne pas vérifier celle-ci systématiquement avant et après la séance avec un oxymètre.

Tant que le patient n’est pas stabilisé, la rééducation/réadaptation doit prendre en compte le risque de décompensation cardiorespiratoire et de complications thromboemboliques spécifiques, avec surveillance des constantes physiologiques.

Commentaire by IRBMS : ces patients ne sont pas concernés par le Sport Santé et reste du domaine de la réadaptation surveillée.

Chaque intervention de rééducation/réadaptation doit tenir compte de la fatigabilité de ces patients souvent dénutris, asthéniques et porteurs de comorbidités.

Commentaire by IRBMS : cette fragilité doit être intégrée dans la prise en charge Sport Santé. Ce qui implique une dispensation détaillée par le médecin traitant, le respect de celle-ci et le dialogue dans le respect du secret médical avec tous les acteurs concernés.

La rééducation/réadaptation à domicile peut être réalisée en télésoin, ou avec des autoprogrammes d’exercices préalablement appris et supervisés à distance, ou par un kinésithérapeute à domicile si son absence cause une perte de chance pour le patient.

Commentaire by IRBMS : il semble que ce soit l’avenir aussi du Sport Santé qui aura beaucoup de difficulté de se faire hors du domicile. Le coach Sport Santé à domicile devra répondre aux qualifications requises et nouvelles en lien avec le Covid-19.

Une rééducation/réadaptation à domicile peut être mise en œuvre après la phase aiguë, pour reprise progressive et contrôlée d’une activité physique de faible intensité (1-3 METs ou essoufflement ≤3 échelle de Borg), poursuite de la rééducation respiratoire, reprise de la déambulation et des activités fonctionnelles habituelles, renutrition, suivi psychologique, en respectant la dyspnée, la fatigabilité, et la tolérance du patient.

Commentaire by IRBMS : c’est tout l’enjeu du Sport Santé sur Ordonnance : respecter les intensités, sécuriser la pratique, surveiller les effets secondaires et la tolérance à l’effort et alerter le médecin traitant si besoin.

Le patient COVID-19, hospitalisé ou à domicile, doit être informé qu’un programme de réentrainement ciblé sur l’endurance peut s’avérer nécessaire, à distance, dans des objectifs de retour à l’emploi et de retour aux activités physiques et sociales.

Commentaire by IRBMS : la qualification des acteurs du Sport Santé doit permettre cette information mais aussi la construction de programmes adaptés, sécurisés et efficaces. Idéalement la fréquence cardiaque cible doit pouvoir être contrôlée.

Précautions à prendre pour des séances de kinésithérapie à domicile

HAS : Haute autorité de santéPrécautions transposables pour des séances de réhabilitation ou de Sport Santé sur Ordonnance individuelles réalisées par un kiné ou un APA. Maintenir la continuité des soins au domicile des patients les plus fragiles pour lesquels l’arrêt des soins risque d’entraîner une aggravation, tout en évitant de les contaminer.

Source consultée le 20/04/2020 : Réponses rapides dans le cadre du COVID-19 – Mesures et précautions essentielles pour le Masseur-Kinésithérapeute auprès des patients à domicile (pdf).

Respect strict des règles d’hygiène :

  • Se faire ouvrir la porte avant de pénétrer au sein du domicile, si cela est possible.
  • Avant d’entrer dans la chambre du patient, se frictionner méticuleusement les mains à la solution hydro-alcoolique (SHA), sinon lavage soigneux des mains au savon (CSS, 2009).
  • S’équiper de protections : masque chirurgical, gants en nitrile ou vinyle.

Pendant la séance :

  • Commencer par demander au patient de se frictionner les mains à la SHA ou au savon, si cela est possible – en profiter pour vérifier la qualité du lavage.
  • Conserver une distance minimale d’un mètre avec le patient et son entourage (2 mètres pendant les excercies).
  • Éviter de s’asseoir.
  • Éviter de toucher les objets et le mobilier du logement.

En fin de séance :

  • Se déséquiper avant de sortir du domicile.
  • Se frictionner les mains (propres) à la SHA ou au savon.
  • Se faire ouvrir la porte pour sortir du domicile, si cela est possible.
  • Se frictionner les mains à la SHA une fois sorti du bâtiment.

Participation aux mesures générales d’entretien et de prévention :

S’assurer des conditions générales de la vie à domicile :

  • Régularité d’hydratation et d’alimentation, y compris le goûter pour les personnes âgées.
  • Capacités de ravitaillement.
  • Disponibilité de l’entourage.
  • Possibilité d’appeler du secours.
  • Accès aux dispositifs à distance de loisirs et de sociabilité (télévision, téléphone, etc.) ;

Prodiguer les conseils d’hygiène au sein du domicile :

  • Aérer régulièrement l’habitat.
  • Ne pas hésiter à sortir dans le jardin privatif ou sur le balcon, le cas échéant.
  • Respecter strictement les règles du confinement.

Une reprise individualisée du sport pour tous les Français

Source consultée le 02/05/2020 : Reprise de l’activité sportive.

La ministre rappelle la nécessité pour les Français de pratiquer une activité sportive tant du point de vue du bien-être que de la santé de chacun. La pratique d’une activité physique et sportive est un enjeu de santé publique d’autant plus dans la crise que nous traversons.

Néanmoins, sur les recommandations du Haut Conseil de Santé Publique, une distanciation physique spécifique entre les pratiquants est une condition indispensable à la pratique de l’activité physique.

Ces activités pourront se faire :

  • Sans limitation de durée de pratique ;
  • Sans attestation ;
  • Dans une limite de distance du domicile inférieure à 100 km ;
  • En limitant les rassemblements à 10 personnes maximum ;
  • En extérieur ; Et sans bénéficier des vestiaires qui peuvent être mis à disposition pour les activités de plein air.

Les critères de distanciation spécifiques entre les personnes sont les suivantes :

  • Une distance de 10 mètres minimum entre deux personnes pour les activités du vélo et du jogging ;
  • Une distance physique suffisante d’environ 4m2 pour les activités en plein air type tennis, yoga, fitness par exemple ;

Des spécifications complémentaires en fonction des activités seront fournies prochainement par le ministère des sports. Les activités sportives qui ne permettent pas cette distanciation (sports collectifs, sport de combat) ne pourront pas reprendre dans l’immédiat. Le Ministère des Sports proposera une liste exhaustive des disciplines et sports concernés par cette interdiction provisoire dans un guide pratique en cours d’élaboration.

Un nouveau point d’étape sera fait d’ici au 2 juin 2020 pour évaluer les modalités de reprise des pratiques sportives en salles et des disciplines qui nécessitent un contact.

Fitness Sport Santé en France : quand les salles pourront rouvrir ?

Source consultée le 02/05/2020 : L’IHRSA publie une liste de contrôle pour la réouverture des salles de sport.

Selon l’IHRSA (International Health Raquet & Sports clubs Association) l’association américaine, toute réouverture après la fermeture liée au COVID-19 devrait inclure une vaste mise à distance sociale et un nettoyage renforcé.

Pour les gymnases et les clubs de fitness il faudra respecter des conditions strictes de sécurisation classées par catégories :

 

  • Déconfinement
  • Nettoyage et assainissement
  • Personnel
  • Propositions de pratiques
  • Accueil des pratiquants

Que ferez-vous de vos offres virtuelles ?

Continuerez-vous à offrir des cours de groupe virtuels ? Qu’en est-il de la formation personnelle ? Quel sera l’impact de la réouverture sur les offres virtuelles ? Par exemple, certains groupes à risque (personnes âgées, personnes souffrant de maladies chroniques) pourraient ne pas pouvoir revenir tout de suite. Les offres virtuelles peuvent encore être très utiles à ces groupes, et la réouverture de la planification pourrait être un bon moment pour examiner comment les services virtuels s’intègrent dans vos plans pour l’avenir.

Commentaires by IRBMS : Nous préférons parler d’offres à distances accompagnées et surveillées avec interaction de type visio conférence par un coach fitness sport santé qui accompagnera le patient dans le cadre de son champs de compétence en lien avec les conditions de dispensation du Sport Santé sur Ordonnance.

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