Traumatologie de l’enfant sportif

La Bobologie au quotidien, aux Editions IRBMS
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Par tout temps, n'hésitez pas à équiper votre enfant !

La pratique d’un sport chez  l’enfant  peut être  à l’origine d’une pathologie traumatique notable puisque  près de 20% des lésions traumatiques de l’enfant surviennent pendant une pratique sportive encadrée ou libre.

Les traumatismes crâniens légers

Heureusement 95% des traumatismes sont classés légers selon le score de Glasgow initial supérieur à 13, d’où la nécessité d’être rassurant tout en proposant un protocole stricte et sérieux.

Il n’est pas recommandé de réaliser systématiquement une TDM cérébrale sans l’avis d’un spécialiste qui jugera aussi d’une surveillance hospitalière de quelques heures ou au contraire d’une surveillance familiale de 48 heures afin de dépister les risques de lésions intracrâniennes.

 

Les plaies

Fréquentes chez l’enfant par chutes, l’antisepsie se fera avec un dérivé iodé de type Bétadine et si besoin il sera décidé la nécessité d’effectuer des points de sutures en secteur adapté.

Attention à l’usage des colles qui est réservé aux petites plaies propres (cas particulier des morsures qui doivent être alertées afin de mettre en place une prévention contre la rage).

Les fractures

Les membres supérieurs sont les plus fréquemment atteints avec  les fractures des deux os de l’avant-bras (diaphyse, radius, cubitus ou du poignet)

Chez l’enfant, la présence d’un cartilage de croissance rend le diagnostic délicat ; ainsi on retrouvera aux membres inférieurs des lésions  de décollements apophysaires autour des hanches et des genoux.

Les véritables contre-indications sont à connaitre pour éviter des séquelles à l’âge adulte

Cas particulier des fractures de fatigue

Il faut y penser même chez l’enfant car il ne s’agit pas réellement d’une fracture, mais d’une maladie de l’adaptation de l’os à l’effort pouvant toucher tout pratiquant quel que soit son niveau.

Il s’agit d’une lésion par hyper sollicitation ou sur entraînement.

Le bassin et les arrachements apophysaires

Le danger est l’arrachement apophysaire par contraction violente des muscles lors d’un effort

Le diagnostic  difficile est généralement  clinique devant une douleur brutale lors d’un mouvement  il faut s’aider de la radiologie et de l’imagerie médicale pour constater l’arrachement  apophysaire en rapport avec la spécificité du  sport comme par exemple le football

Les pathologies de croissance

Le genou : le débat sur la prise en charge des entorses chez l’enfant et de son traitement  chirurgical est ouvert mais c’est surtout les pathologies micro traumatiques en lien avec la croissance qu’il faut surveiller type l’Osgood .

Les brûlures

Accident fréquent chez l’enfant sportif, on fera attention aux douches trop chaudes mais aussi à l’utilisation de boissons chaudes pour se réchauffer

Il ne faut jamais prendre à la légère une brûlure qui demande souvent un avis spécialisé.

Le rachis et les troubles de la statique

L’enfant peut présenter une anomalie de la posture entraînant une fragilisation du dos pendant un temps en lien avec la période de croissance.

Seul le pédiatre ou le médecin peut proposer un protocole de pratique limitant les risques et l’aggravation.

 La tête et le crane

Attention, l’enfant a une boite crânienne très fragile, tout choc direct ou indirect peut léser gravement le cerveau.

Au moindre doute consultez un médecin ou allez aux urgences pédiatriques.

Le port du casque en vélo est une obligation de bon sens et de protection naturelle de l’enfant

 

Conclusion

La prise en charge d’un traumatisme chez l’enfant doit être particulière en lien avec la fragilité de l’âge ; aussi  il est conseillé de consulter un médecin même si la blessure parait anodine.

 

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