Le Sport Santé

Le sport santé

Le sport santé permet de gagner des années de vie!!

Le « sport santé » recouvre la pratique d’activités physiques ou sportives qui contribuent au bien-être et à la santé du pratiquant. Ceci conformément à la définition de la santé par l’organisation mondiale de la santé (OMS) : physique, psychologique et sociale.

La pratique d’activités physiques ou sportives contribue au maintien de la santé chez le sujet sain dans le cadre de la prévention primaire. Elle contribue aussi chez les personnes vivant avec une maladie chronique non transmissible à améliorer l’état de santé. Mais permet aussi de prévenir l’aggravation et/ou la récidive de ces maladies chroniques (prévention tertiaire).

L’Enjeu

  • Lutter contre l’inactivité physique permet de gagner des années de vie en bonne santé. Egalement de diminuer ou de prévenir les risques liés aux maladies chroniques.
  • Améliorer, en levant les freins, la pratique des Activités Physiques Adaptées (APA) en prévention primaire et secondaire pour l’ensemble de la population en prenant en compte les exigences de qualification des intervenants et des structures d’accueil. Prescrire l’activité physique comme médicament pour les patients porteur d’une Affection de Longue Durée (ALD).
  • Connaître la législation des prises en charges financières, des variables de l’activité physique, des contraintes en lien avec l’évolution des maladies chroniques en ALD, de la santé connectée et des offres de pratiques sur un territoire, permettent une prescription « posologique », comme un médicament avec ses effets secondaires, ses précautions d’usage et ses résultats bénéfiques.
Bon à savoir :

La prescription du sport santé sur ordonnance devient une réalité pour un potentiel de 10 millions de malades.

A compter du 1er Mars 2017 les médecins sont habilités à prescrire aux patients souffrant d’une affection longue durée des activités physiques selon les modalités précisées au JO de la république le 31 décembre 2016.

Rappel de  La loi  N° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé :

« Article 144 Le titre VII du livre Ier de la première partie du code de la santé publique est ainsi modifié : 1o Le chapitre unique devient le chapitre Ier et son intitulé est ainsi rédigé : « Fondation » ; 2o Il est ajouté un chapitre II ainsi rédigé : « CHAPITRE II « Prescription d’activité physique « Art. L. 1172-1. – Dans le cadre du parcours de soins des patients atteints d’une affection de longue durée, le médecin traitant peut prescrire une activité physique adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient. « Les activités physiques adaptées sont dispensées dans des conditions prévues par décret. »

Rappel du décret

Le décret précisant les conditions de prescription et le parcours de soins des patients atteints d’une affection de longue durée est repris au JORF n°0304 du 31 décembre 2016 Texte n°48. Le décret n° 2016-1990 du 30 décembre 2016 relatif aux conditions de dispensation de l’activité physique adaptée prescrite par le médecin traitant à des patients atteints d’une affection de longue durée.

  • Publics concernés : médecins, patients atteints d’une affection de longue durée.
  • Objet : activité physique adaptée.

Données scientifiques

Le sport santé appartient à deux mondes qui n’ont eu, pendant de longues années en commun, que la protection de la santé de leur sportifs dans un but de performances ou de pratiques. La gouvernance, la formation initiale, la pratique professionnelle, les milieux sociaux économiques et les formations ont peu réuni les acteurs de la santé et du sport ce qui explique aujourd’hui la diversité des acteurs et des structures.

Toutefois depuis les années 60, grâce au Docteur Kenneth COOPER, qui a vulgarisé le travail de l’endurance par une nouvelle méthode de gymnastique appelé Aérobic, on a pris conscience que le sport pouvez servir une certaine idée de la santé.

Parcours du Cœur

Les médecins et les cardiologues ont très vite encouragé l’activité physique pour lutter contre les maladies cardiovasculaires.  Le sport santé a été accolé aux Parcours du Cœur dès les années 1970.

Le sport santé est donc aujourd’hui partagé entre le monde de la santé, qui prône plus l’activité physique, et le monde du sport qui doit adapter le sport compétitif au plus grand nombre en modifiant règlements et pratiques.

La sédentarité est la 3°cause de mortalité dans le monde. Elle représente un enjeu de santé publique qui mérite une appropriation par les  professionnels de la santé. Ces derniers semblent un loin du sport santé par manque de connaissance et de temps en lien aussi avec d’autres enjeux de santé publique.

Les effets de la sédentarité, par le Pr François Carré

FAQ

  • Qui doit piloter le sport santé ?
  • Sport santé ou activité physique au quotidien ?
  • Rôle des pouvoirs publics ?
  • Rôle des organismes de protection sociale ?
  • Qui fait quoi et comment ?
  • Quelles compétences sont requises ?
  • Comment associer les professionnels de la santé ?
  •  Le public peut s’approprier le sport santé, comment ?
  • Quels sont les freins ?
  • Comment  finance-t-on le sport santé ?

Sont autant de questions qui montrent bien les difficultés actuelles.

 

Pour mieux comprendre la complexité du sport santé

La santé

Définition de l’Office Mondial de la Santé (OMS) : « la santé n’est pas seulement l’absence de maladies ou d’infirmités, mais un état de total bien-être physique, mental et social » (Charte constitutive, 1946).

La santé est perçue comme une ressource de la vie quotidienne et non pas comme un but de la vie ; elle permet à un groupe ou à un individu d’une part de réaliser ses ambitions et satisfaire ses besoins, et d’autre part, d’évoluer avec le milieu et de s’adapter à celui-ci ; il s’agit d’un concept positif mettant en valeur les ressources sociales et individuelles, ainsi que les capacités physiques.  Charte d’Ottawa 1986.

Le sport

On entend par « sport » toutes formes d’activités physiques et sportives qui, à travers une participation organisée ou non, ont pour objectif l’expression ou l’amélioration de la condition physique et psychique, le développement des relations sociales ou l’obtention de résultats en compétition de tous niveaux (Charte européenne du sport 2004).

L’activité physique adaptée et santé (APA-S)

L’APA correspond à la pratique dans un contexte d’activité du quotidien, de loisir, de sport ou d’exercices programmés, des mouvements corporels produits par les muscles squelettiques, basée sur les aptitudes et les motivations des personnes ayant des besoins spécifiques qui les empêchent de pratiquer dans des conditions ordinaires. L’objectif de l’activité physique adaptée dans le cadre d’une maladie chronique est de réduire les facteurs de risque et les limitations fonctionnelles liés à la pathologie.

Les professionnels intervenant sont les EAPA (enseignants en activité physique adaptée). Les compétences de ces professionnels sont précisées dans un référentiel métier de la fiche du répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) N° 24540 et dans le code du sport.

On estime par ailleurs que la sédentarité est la cause principale de 21 à 25% des cancers du sein ou du colon, de 27% des cas de diabète et d’environ 30% des cas de cardiopathie ischémique.

Chez l’adulte, pratiquer une activité physique régulière et adaptée :

Le bien-être

Le bien-être est souvent associé au sport santé. Il doit reposer sur la notion de plaisir pour l’amélioration individuelle ou collective d’un ressenti de vie. L’activité physique et sportive peut contribuer à l’amélioration  du bien-être quel que soit le niveau ou le type  de pratique.

Parcours de santé et Parcours sport santé (selon la SF2S)

Un parcours de santé

Il se définit comme la trajectoire globale des patients et usagers dans leur territoire de santé, avec une attention particulière portée à l’individu et à ses choix.

  • Ce parcours nécessite l’action coordonnée des acteurs de la prévention, du sanitaire, du médico-social et du social.
  • Il intègre les facteurs déterminants de la santé que sont l’hygiène, le mode de vie, l’éducation, le milieu professionnel et l’environnement.
  • Si le parcours d’une personne donnée est unique, à l’échelle d’une population on peut repérer et organiser des typologies de parcours a priori et calibrer et anticiper les ressources nécessaires.
  • Objectif : Faire en sorte qu’une population reçoive les bons soins par les bons professionnels dans les bonnes structures au bon moment. Le tout au meilleur coût.
Un parcours sport santé

C’est dispositif individuel de développement des ressources de santé physique, mentale et sociale permettant à chacun(e) d’accéder à un projet sportif personnalisé.

  • Coordonné par un réseau d’acteurs de la prévention, du sanitaire, du médico-social et du social – associant les représentants des usagers – des systèmes de prévention et de soin.
  • Par un accompagnement éducatif et motivationnel préventif et/ou thérapeutique, il vise à permettre à tout public pouvant tirer bénéfice pour sa santé.
  • La pratique d’APS Régulière, Adaptée, Sécurisante et Progressive intégrée à son projet de vie.
L’APS comme facteur de santé publique

La Société Française de médecine de l’exercice et du sport, SFMES, a créé une commission Sport et Santé (Martine Duclos, Daniel Rivière).

Le Ministère de la ville et de la jeunesse et sport a créé un pôle ressource National sport santé bien-être adossé à l’instruction interministérielle :

DS/DSB2/SG/DGS/DGCS/2012/434 du 24 décembre 2012 relative à la mise en œuvre opérationnelle des mesures visant à promouvoir et développer la pratique des APS comme facteur de santé publique prévoyait la mise en place de plans régionaux sport santé bien-être pluriannuels, coordonnés par les agences régionales de santé (ARS) et les directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS). Ces plans régionaux devaient être en cohérence avec le contexte sanitaire territorial.

Le « sport-santé » recouvre la pratique d’activités physiques ou sportives qui contribuent au bien-être et à la santé du pratiquant. Ceci conformément à la définition de la santé par l’organisation mondiale de la santé (OMS) : physique, psychologique et sociale.

Prévenir l’aggravation et/ou la récidive

La pratique d’activités physiques ou sportives contribue au maintien de la santé chez le sujet sain dans le cadre de la prévention primaire. Elle contribue aussi chez les personnes vivant avec une maladie chronique non transmissible à améliorer l’état de santé et à prévenir l’aggravation et/ou la récidive de ces maladies chroniques (prévention tertiaire).

« La difficulté d’organiser en France le sport santé qui de plus ne bénéficie pas de « ressorts  » en raison des freins en lien avec l’organisation politique des acteurs et de la promotion dont l’attribution des clés du pilotage au Ministère des sports » (source Anne Vuillemin, La santé en action N°433 publication INPES).

Enjeux et mesures

  • Lutter contre l’inactivité physique permet de gagner des années de vie en bonne santé, de diminuer ou de prévenir les risques liés aux maladies chroniques (source : Ministère des Sports)

Le Comité National Olympique et sportif dès 2009 a annoncé sa détermination pour développer une action d’envergure et novatrice en direction du « Sport Santé » au sein du mouvement sportif, parallèlement aux actions menées en faveur du sport de compétition et de haut-niveau.

La commission médicale s’organise logiquement, dès lors, autour de 2 composantes : la direction « haut-niveau et suivi médical du sportif », et la direction « Sport Santé et prévention du dopage ». Avec cette dernière, nous avons proposé la définition suivante du concept « Sport Santé » : « une activité sportive pratiquée dans des conditions aptes à maintenir ou améliorer la santé dans le cadre de la prévention primaire, secondaire, et tertiaire ».

Exemple : un plan sport santé d’envergure avec la création d’un référentiel (type Vidal du sport) pour prescrire le sport et amener un public cible vers des pratiques fédérales.

Mieux connaître les enjeux

Ce programme, soutenu par la Région Hauts-de-France, s’adresse à toute personne désirant s’impliquer dans des actions de prévention primaire pour lutter contre la sédentarité. L’inscription à ce MOOC est gratuite.

Ce programme, soutenu par la Région Hauts-de-France, est destiné aux médecins et professionnels de la santé afin de pouvoir prescrire le sport santé. Il s’adresse également aux acteurs qui désirent acquérir un langage commun en lien avec cette prescription. L’inscription à ce MOOC est gratuite.

Quelques réseaux sport santé

Colloque « Activités physiques et sportives : un enjeu pour la santé » (pdf, avril 2014).

Le réseau « Picardie en forme »

Ce projet a été mis en place en 2011. Il est porté par le CROS Picardie qui est chargé de coordonner et d’animer le réseau. Le public cible couvre les sédentaires séniors et les personnes atteintes de pathologies chroniques – (Diabète de type 2, cancer, maladie cardio vasculaire, BPCO et obésité). C’est un dispositif de remise à l’activité physique, personnalisé et adapté aux besoins de la personne. Les modalités de fonctionnement sont les suivantes :

  • Le professionnel de santé, généralement le médecin, suite à un examen clinique, oriente la personne vers le dispositif d’évaluation et d’orientation « Picardie en forme ».
  • « Picardie en forme » va procéder à un bilan initial de condition physique. Les capacités d’endurance, d’équilibre, de force et de souplesse vont être évaluées.
  • Suite aux résultats, la personne sera orientée soit vers un atelier passerelle de retour à l’activité physique pour une période de 3 mois, soit directement vers une association sportive labellisée « Picardie en forme » qui propose, sur des créneaux spécifiques, des activités adaptées au profil de l’usager.
  • Un retour d’information sur l’évolution de la personne vers le réseau et le médecin traitant est prévu.
  • Les différents acteurs sont formés par le réseau.
  • La licence sportive est prise en charge par le réseau à concurrence d’un certain montant
Réseau ef FORMip de midi Pyrénées

Ce projet est né en 2005 à l’initiative du Médecin Conseiller de la DRJSCS et du Chef de Service de Médecine du Sport du CHU de Toulouse. Il fonctionne selon le principe d’une association type loi 1901 et a été reconnu « Opérateur Régional Sport Santé » par l’ARS de Midi-Pyrénées. Il a pour objet de lutter contre la sédentarité des porteurs de pathologies chroniques, qu’il s’agisse de personnes dites valides ou de personnes en situation de handicap.

Les modalités de fonctionnement sont les suivantes :

  • Organisation d’une formation initiale commune de 2 jours pour des médecins et des éducateurs sportifs déjà diplômés.
  • Le médecin formé par efFORMip réalise une consultation médicale (financée par efFORMip). Au terme de laquelle il délivre une prescription avec les recommandations nécessaires, sans divulgation du secret médical.

La coordination du réseau oriente le patient vers un club sportif qui propose des séances (2 à 3 par semaine). Elles sont animées par un éducateur, formé par l’association efFORMip. La licence sportive est prise en charge pendant 1 an par l’association à concurrence d’un certain montant.

  • La compliance du sujet au programme est facilitée par un système de « coaching ».
  • Le but final est l’autonomisation du patient
Le réseau SAPHYR de Lorraine

SAPHYR est un dispositif passerelle d’accompagnement, né fin 2009, et mis en œuvre (première inclusion des patients) en septembre 2010. Il est porté par le CROS Lorraine qui assure sa coordination. L’objectif principal du dispositif est de favoriser la pratique régulière d’une activité physique à des fins de santé.

  • Le médecin traitant sélectionne les patients qu’il souhaite orienter vers ce dispositif. Cependant, la décision finale revient au patient selon sa volonté.
  • La personne est orientée vers un éducateur sportif formé. Ce dernier l’intègre au sein d’un groupe, pour 10 séances d’activité d’entretien sur une période de 1 à 2 mois. Puis les patients intègrent un club sportif à proximité de chez eux, en prenant une licence. Chaque personne fait l’objet d’un suivi semestriel par un chargé de mission intégré dans le dispositif SAPHYR.
Le réseau sport santé bien-être de Champagne-Ardenne

Ce projet a été mis en place à l’initiative du médecin conseiller de la DRJSCS de Champagne-Ardenne. En mai 2009, une association type loi 1901 a été créée pour porter le réseau. La phase opérationnelle du projet (recrutement des futurs pratiquants) a commencé en 2011.

Les modalités de fonctionnement sont les suivantes :

  • Organisation d’une formation initiale d’éducateurs sportifs déjà diplômés sous forme de 4 modules.
  • Toute personne sédentaire, porteuse ou non de maladie chronique, peut être concernée.
  • Le médecin réalise un bilan médico-sportif. Puis il oriente la personne vers un programme sportif adapté dans une structure sportive sous convention avec le réseau « Sport-Santé Bien-être ». C’est un professionnel qui assure la coordination. Ce dernier réalise un bilan afin de juger si la personne nécessite un accompagnement pour l’activité.
  • Une évaluation médico-sportive est renouvelée un an après.
Le réseau sport santé bien être en Nord Pas-de-Calais (Hautde l’IRBMS

L’Institut Régional du Bien-être de la Médecine et du Sport Santé(IRBMS), précurseur de la promotion du sport santé, grâce à un partenariat avec le Conseil  Régional ayant débouché sur la mise en place en 1997 d’actions de prévention pour la pratique d’un sport dans un but de santé. Ce programme est intitulé : Sport Passion Sport Santé, les Fruits de la Passion. Il propose : l’étude de la mise en place d’une coordination régionale dans le but de répondre aux enjeux de santé publique liés au développement des maladies chroniques et à leurs prises en charge par la proposition d’activités physiques adaptées (APA).

Ce réseau qui a pris forme dès 1999. C’est un rassemblement d’acteurs. Il se distingue donc des autres réseaux car il assure la promotion du sport santé sans être opérateur de terrain. Le CROS5962 qui a été impliqué dans la conception de ce modèle a décidé de ne plus participer à ce réseau qui réunit plus de 40 acteurs de terrain concernés par le sport santé. Le site internet propose des lieux de pratique en géolocalisation

Exemples d’expériences de villes sport santé :

Conclusion

Le sport santé doit encore trouver sa place dans les territoires afin de répondre à un véritable enjeu de société.

La sédentarité peut aussi être prise en charge individuellement ou collectivement. Ceci par une modification des habitudes de vie au quotidien. C’est-à-dire en augmentant les temps actifs comme par exemple prendre l’escalier à la place de l’ascenseur.

L’école, l’université ,les entreprises et les collectivités peuvent participer sous des formes diverses à cet enjeu de société.

Les acteurs du sport et de la santé doivent trouver en utilisant un langage commun les moyens d’une collaboration.

Enfin, le sport santé doit rassembler le maximum d’acteurs. Tous complémentaires et compétents dans le seul objectif : l’amélioration de l’état sanitaire de la population.

Ressources

Les activités physiques et sportives — la santé — la société
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Les activités physiques et sportives — la santé — la société
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