Les Bons conseils de pratique : les règles d’or de sécurisation de l’APA et ou du sport

La pratique d’une activité physique ou d’un sport apporte des bienfaits pour la santé. De très nombreuses études ou rapports l’ont démontré ces dernières années.

La sédentarité tue et provoque l’explosion des populations en surpoids ou obèses.

Une bonne pratique d’au moins 30 minutes par jour permet de diminuer l’apparition de nombreuses maladies. Les pratiques simples au quotidien sont toujours possible.

De plus, quel que soit l’âge où vous débutez la pratique d’un sport, vous en retirez des bénéfices au niveau musculaire, ostéo-articulaire, respiratoire et cardiovasculaire et même en prévention de certains cancers.

Mais les mauvaises pratiques peuvent aussi engendrer des risques pour la santé avec la survenue d’accidents cardiaques ou la mort subite qui touchent chaque année entre 500 et 1 500 personnes lors de la pratique sportive. La peur de se blesser est aussi un des éléments des freins à la pratique… alors qu’il y plus de risque à rester assis plus de deux heures devant un écran que de pratiquer une séance d’activité physique adaptée.

La sécurisation et la connaissance des signes d’alerte doivent permettre d’éviter la survenu d’événements médicaux graves.

Aussi, voici les 10 règles de bonne conduite que le Club des Cardiologues du Sport vous recommande de suivre afin que Sport continue à rimer avec Santé et Bien-être. Ces règles viennent en complément des 10 bons commandements que les médecins du sport recommandent depuis toujours.

Les 10 règles d’or :

01

Je signale à mon médecin toute douleur dans la poitrine ou essoufflement anormal survenant à l’effort.

Et cela quels que soient mon âge, mes niveaux d’entraînement et de performance, ou les résultats d’un précédent bilan cardiologique. Pour être en forme, il faut pratiquer une activité physique et sportive ou un sport régulièrement, sans risque et sous conseil d’un éducateur sportif. La séance comprenant échauffements, exercices physiques et récupération.

02

Je signale à mon médecin toute palpitation cardiaque survenant à l’effort ou juste après.

Connaître et suivre sa fréquence cardiaque c’est un des éléments d’une bonne pratique en effet l’utilisation de cette fréquence cardiaque est très utile non seulement chez le sportif, mais pour mieux gérer la pratique d’une activité physique au quotidien, en respectant les formules proposées dont celle qu’il ne faut jamais dépasser : Fc = 220/200 – l’âge.


03

Je signale à mon médecin tout malaise survenant à l’effort ou juste après.

Origine du malaise : Le cœur s’accélère à l’effort provoquant une tachycardie amenant de l’oxygène aux muscles et au cerveau.Pour bien battre le cœur est régulé par le système sympathique dont le nerf « vague ». C’est grâce à cette régulation que l’on peut vivre normalement.

Lors d’un effort le nerf vague peut « s’emballer » et trop ralentir le cœur, celui-ci ne fournit plus l’oxygène nécessaire aux muscles et au cerveau et c’est le malaise dit « vagal » par hypotension artérielle.


04

Je respecte toujours un échauffement et une récupération de 10 minutes lors de mes activités sportives.

Consultez la brochure de l’IRBMS : Les Etirement chez le sportif.


05

Je bois 3 à 4 gorgées d’eau toutes les 30 minutes d’exercice, à l’entraînement comme en compétition.

Consultez la brochure de l’IRBMS : La Diététique du Sportif.


06

J’évite les activités intenses par des températures extérieures inférieures -5°C ou supérieures à 30°C, ainsi que durant des pics de pollution.

07

Je ne fume jamais pendant l’heure qui précède ni les deux heures qui suivent une pratique sportive.

08

Je ne consomme jamais de substance dopante et j’évite l’automédication en général.

Visitez : www.ledopage.fr


09

Je ne fais pas de sport intense en cas de fièvre, ni dans les 8 jours qui suivent un épisode grippal (fièvre et courbatures).

10

Je pratique un bilan médical avant de reprendre une activité sportive intense.

Les médecins du sport rappelle que même sans une obligation légale, il est préférable de consulter un médecin tous les ans pour réaliser un bilan médico-sportif. Surtout si vous avez un facteur de risque (exemple : fumer, surpoids, mauvaise condition physique, antécédents médicaux de morts subites d’un membre de la famille, etc.) ou développer une maladie chronique.

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L’activité physique adaptée est une thérapie non médicamenteuse c’est à dire un médicament comme les autres mais sans pilule, qui non seulement protège contre les maladies chroniques mais améliore celles-ci quand vous en êtes atteints.

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