Méthodes d’étirements et Kinésithérapie

La Bobologie au quotidien, aux Editions IRBMS

Article extrait de la thèse de médecine :
« Présentation de concepts de physiothérapie selon trois discipline : les étirements, la musculation et l’endurance. Applications médicales et sportives ».

Thèse soutenue en février 2008 à Lille, par M. Paulo Fernandes et dirigée par le Docteur Popineau.

La version complète de cet article est disponible en format Pdf. L’Intégralité de cette thèse est proposée en rubrique Bibliographie et peut être consultée dans nos locaux sur demande écrite.

METHODES D’ETIREMENTS ET KINESITHERAPIE

A – Méthodes d’étirements

Nous ne citons pas les étirements associés à d’autres agents physiques (au froid, aux électrostimulations…).
Un classement sur les méthodes d’étirements peut tenir compte de plusieurs paramètres. Un des paramètres principaux est le travail contractile musculaire présent ou non. Souvent, ce sont des hybrides qui incluent soit des mouvements passifs ou actifs avec des protocoles semblables variant dans les temps d’activité de contraction et de relâchement. L’autre difficulté est l’emploi de mots différents pour une même technique ou variante proche suivant les pays ou les auteurs. Plusieurs tendances peuvent être dégagées.

I – Méthodes à tendance « contracter – relâcher »

Elles sont issues des techniques neuro-musculaires et beaucoup ont comme source d’inspiration la méthode de Kabat. Elles peuvent être utilisées « en rééducation, thérapie manuelle, en méthode de santé, etc.».
De ce fait, on les nomme sous différents vocables, mais obéissent à un schéma commun de « contracter » et de
« relâcher ». Ce schéma étant variable dans le temps de contraction, de relâchement ou d’utilisation de la respiration. Ce sont des méthodes plutôt statiques (le sujet ne bouge pas).

l y a trois formes de bases :

> le contracter – relâcher – étirements (C-R-E),
> le contracter – relâcher avec contraction de l’antagoniste (C-R-A-C ou C-R-E-I-R),
> le. contracter – relâcher en post-inhibition (C-R-E-P-I).

1 – La technique par contracter – relâcher – étirements (C-R-E)
Elle peut avoir différents synonymes ou quelques variantes dans la technique dont voici quelques exemples : étirements myotensifs en thérapie manuelle [1] ; étirements post-isométrie (P-I-R) [2] ; étirements C-H-R-S= contract-hold-relax-stretch [2] ; étirements neuromusculaire proprioceptifs [2] ; technique de charge ou de décontraction [2], étirements activo-passif [3]… Techniques de relâchement musculaire de type « tenir – relâcher » [4 ; 5], ou bien encore les méthodes dites techniques d’énergie musculaire (= Muscle Energy Technic = M – E – T), utilisent le temps expiratoire lors de l’étirement passif [1].

Malgré toutes ces variations de vocables, le plan de base de la technique des « C-R-E » se déroule en quatre étapes [1 ; 2 ; 4] :

1. la mise en tension c’est-à-dire étirement passif avec placement de l’articulation en position extrême (contract),
2. la contraction (hold), de type isométrique effectuée par le patient,
3. le relâchement, les insertions musculaires restant sur le même angle que lors de la contraction,
4. Phase d’allongement lent et progressif, stretching passif, effectué par le praticien.

Voici un exemple type présenté dans les illustrations suivantes par l’étirement post-isométrique et la technique « M – E – T »… Schémas et suite de l’article (pdf, 13 pages, 200 Ko).

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