Courses sur route ou trails : tout savoir pour « performer » en toute sécurité

Prévention boissons énergisantes

Connaître et suivre sa fréquence cardiaque c’est un des éléments d’une bonne pratique.

Tendinite d’Achille, genoux douloureux, périostite, fracture de fatigue, arthrose, mal de dos, douleur de mollet…

Comment ne pas entendre ces mots (et maux !) quand on pratique la course sur route ou le trail et que l’on réalise chaque année plusieurs longues distances, car en courant et selon sa vitesse on peut à chaque foulée supporter de 5 à 8 fois le poids de son corps.

Les effets de la course à pied sur la santé

Ce sport d’endurance fait travailler les adaptations cardio-respiratoires et permet de renforcer la tonification musculaire en apportant sa dose de bien-être !!!

Les bienfaits de la course sur route, du trail et du jogging :

  • Améliore force et puissance musculaire
  • Active les filières énergétiques et renforce l’endurance
  • Lutte contre le vieillissement
  • Prévient de l’ostéoporose
  • Augmente l’espérance de vie en ayant un effet positif sur la qualité de vie
  • Renforce les défenses immunitaires
  • Augmente l’estime de soi
  • Affine la silhouette
  • Socialisation lors des courses

Quelques méfaits de la pratique intensive du jogging

Les technopathies sont des douleurs en liens avec la pratique du sport, pour le jogging voici ce que le médecin constate le plus souvent :

  • Les tendinites dont celle d’Achille
  • Les douleurs du mollet ou syndrome de loges
  • Les douleurs du genou ou de la hanche
  • Les lombalgies
  • Les périostites ou les fractures de fatigue
  • Les tarsalgies (douleur du pied) et autre talonnade et aponévrose plantaire
  • Les contractures, élongations ou déchirures musculaires
  • Les inconforts digestifs dont les diarrhées sanglantes
  • La saturation par surentrainement ou la dépendance
  • Les troubles du cycle chez les femmes et les aménorrhées

Quelques blessures typiques du jogging

Focus

La musique pour s’entraîner mais pas pour la compétition

La musique est de plus en plus un support de notre solitude à l’entraînement mais a-t-elle un effet sur la performance ? Non pour la physiologie classique mais oui pour le moral et l’effet de stimulation en détournant notre esprit du ressenti de la fatigue.

  • Alors la musique est-elle un produit dopant ?
  • La musique en provoquant un certain dépassement de soi est-elle un danger ?
  • La musique est-elle socialement néfaste nous privant de la nature et des autres coureurs en nous isolant ?
  • Génère t-elle plus de blessures ?

Selon les chercheurs de l’université Mc GILL au Canada, la musique permet également de sécréter les hormones du bonheur, les fameuses « endorphines » secrétées lors de l’endurance.

LA MUSIQUE, UN DOPANT DE PERFORMANCE est interdite en course officielle.

Dans son règlement 2016, la FFA publie donc un ajout à son règlement qui stipule que l’on ne peut plus « courir en musique » lors des épreuves officielles. Le Règlement Sportif de la FFA n’autorise pas les aides apportées aux athlètes en compétition, que ce soit par utilisation de certains matériels (règle F144.2 (b), prohibant radio, lecteur de cassette ou CD, téléphone portable ou équipement similaire), ou en ayant recours à un ou des accompagnateurs. Les podomètres ou GPS ne sont pas considérés comme une aide.

La musique et son rythme est considérée par la FFA comme une aide technique et artificielle à la performance comme moyen de doper son allure, de relancer sa foulée et son rythme. L’interdit touche aussi les différentes applications de running, pour obtenir des indications sur son temps et autres informations…

Il faut toutefois se renseigner auprès des différents organisateurs de courses car au-delà de la réglementation officielle de la FFA le problème se pose pour les amateurs concernant cette interdiction ???

 

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Courir avec des écouteurs : notre avis

Nous déconseillons toute utilisation de lecteur MP3 et oreillettes lors de la pratique de la course à pied car la musique peut distraire et provoquer des accidents et des blessures mais aussi masquer un état de fatigue physiologique et induire des technopathies sportives voire des dysfonctionnement cardiaques ou hyperthermie d’effort.

Utilisation d’un cardio ou d’un traqueur d’activité

Connaître et suivre sa fréquence cardiaque c’est un des éléments d’une bonne pratique. En effet l’utilisation de cette fréquence cardiaque est très utile non seulement chez le sportif, mais pour mieux gérer la pratique d’une activité physique au quotidien, en respectant les formules proposées dont celle qu’il ne faut jamais dépasser : Fc = 220/200 – l’âge

De nombreux types de cardiofréquencemètres sont proposés, allant du plus simple qui affiche instantanément votre fréquence cardiaque, au plus complexe qui mémorise l’ensemble de votre activité physique avec des données complémentaires, comme l’heure, la température extérieure, l’altimètre, etc. Votre Smartphone avec ses nombreuses applications peut aussi sous réserve de posséder un bon capteur remplacer le cardio…

Nos médecins, podologues et nutritionnistes vous proposent de nombreux articles sur ce sport d’endurance que vous pouvez retrouver dans notre rubrique Course à pied, marathon et trail

 

 

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